À ces tonnes de crayons de couleur tous hyper aiguisés, je peux imaginer deux raisons: un trouble obsessif-compulsif ou… un taille-crayon électrique. Ou bien un mélange des deux, allez savoir, docteur…
Je n’étonnerai personne, je crois, si je dis que j’ai ici des taille-crayons traditionnels, manuels, mécaniques, à fixer au mur. Oui, des. Au moins un en plastique, que mon fils a démonté et dont il a brisé ensuite certains morceaux (cet enfant est né ingénieur, c’est assez flagrant), et au moins un en métal qu’on n’arrive pas à faire fonctionner. Et plusieurs petits, qu’on tient à la main au lieu de fixer au mur. On m’avait offert un taille-crayon électrique, j’avais dit non merci. Pas besoin d’une autre bébelle à brancher qui va finir par devoir être reconduite à l’écoquartier (qui n’est évidemment pas à moins de 25 km d’ici – on a le quartier souple, en campagne). Et puis avouons-le, j’ai un peu la nostalgie du bon vieux taille-crayon des salles de classe de mon enfance, et comme la salle de classe ici c’est la maison entière…
J’ai été déjouée par un cadeau de Noël offert à ma fille (pour apprendre illico que finalement… on avait déjà chez nous un autre taille-crayon électrique encore dans son emballage!). Bah, que je me suis dit, ça l’encouragera à utiliser tous nos crayons de bois. Et c’est vrai, le gadget a eu cet effet-là. Sauf que… vous me voyez venir? C’est pas exactement les enfants qui ont mené le projet taillons-des-millions-de-crayons jusqu’à sa conclusion… Cherchez pas le TOC trop fort, ok? 😉