La photo est une tricherie, je vous avertis! Les tomates du potager ont eu d’autres destinées, et ce sont des tomates du marché qui ont été broyées et mises en conserve, selon la recette que j’ai trouvée dans le livre Bernardin Complete Book of Home Preserving: 400 Delicious and Creative Recipes for Today, de Judi Kingry. C’est tout simple, et ça me garantit que mes futures sauces et chilis seront faits de tomates sans additifs ni cochonneries et, surtout, que j’aurai une solution sous la main si à l’épicerie j’oublie!
Pour les instructions de mise en conserve, suivez celles de Vincent le canneux. Il faut blanchir les tomates par petites quantités en les plongeant dans l’eau bouillante de 30 à 60 secondes (rien à faire, vous finirez comme moi avec les doigts ratatinés), et immédiatement les plonger dans un bol d’eau froide (au lieu de remplacer l’eau souvent, j’y ai ajouté des glaçons; profitez-en si vous êtes comme moi et que vous avez amassé au fil des appartements et des colocs toute une collection de moules à glaçons, comme si c’était une obsession) pour en enlever la peau. Enlever les coeurs et toute partie endommagée. En travaillant en portions (et c’est là que j’ai gaffé, avec pour résultat que mes tomates ont fini dans le haut des pots et en bas il y a que de l’eau colorée), couper en quarts 500 millilitres de tomates et les placer dans une grande casserole en inox. Amener à ébullition à feu moyen-vif. Écraser les tomates à l’aide d’un pilon pour en faire sortir le jus. Tout en maintenant le tout en ébullition, ajouter le reste des tomates à mesure qu’il est prêt, en les coupant en quartiers et en ajoutant environ 500 millilitres à la fois (pas besoin d’écraser les suivantes, elles le feront seules à la cuisson). Une fois toutes les tomates dans la casserole, bouillir pendant cinq minutes.
Avant de placer les tomates broyées dans les pots d’un litre, ajouter 30 ml de jus de citron ou 2 ml d’acide citrique (en pharmacie, mais dur à trouver pendant la saison des conserves, imaginez-vous donc!) dans le pot (la moitié pour des pots de 500 ml). Ajouter les tomates aux pots, un à un, en laissant un centimètre en haut. Retourner aux instructions normales pour les conserves acides, et traiter à l’eau bouillante pendant 45 minutes pour les pots d’un litre (35 minutes pour les 500 ml).
J’ai lu quelque part que les tomates en kékannes destinées au marché canayen contenait 6 fois plus de sel que celles faites en Italie.
Tu t’imagines ? En Italie ils mettent 6 fois plus de sel dans nos kékannes avant de nous les exporter. Parce qu’on aime ça de même…
Y’a de l’avenir pour les cardiologues ici…
C’est dégueulasse! Je suis bouch(e b)ée. Ouache.
Hier j’ai fait une grosse soupe aux légumes, et j’ai utilisé mes tomates broyées, sans sixtupler le sel (!). Résultat? Du réconfort liquide! De bons légumes racines qui vous réchauffent jusqu’aux orteils et qui font dire qu’il ne fait pas si froid finalement. Mioum!
Oups ! Je me suis trompé !
La marque Pastène en Italie met 25 mg de sel.
La même marque met 350 mg pour les tomates destinées à notre marché.
C’est donc 14 fois plus de sel…
Je ne voulais pas t’enduire d’erreur.
Donc… on achète du sel aux tomates! 🙁