Dans la maison, trois endroits ont déjà servis à accueillir la laveuse et la sécheuse des précédants occupants. Le premier, dans la salle familiale. Non, pas question, a dit la campagnarde. Le deuxième, dans la chambre d’amis. Pratique par sa proximité, mais elle deviendra (nous l’espérons, du moins) chambre de bébé un jour: beaucoup moins pratique. La troisième, au sous-sol, dans un coin autrement inutilisé et presque inutilisable. Parfait! Messieurs les gentils déménageurs, posez là votre fardeau!
Quelques jours plus tard, pépin. L’Homme se rend compte que les prises là n’ont pas de courant. Ajoutons ça à la liste Quand nous aurons enfin kidnappé un maître électricien… Une belle rallonge et j’avais une laveuse fonctionnelle. Pour la sécheuse? Oh que ce sera plus compliqué. Même si la prise (remplacée par l’Homme encore ignorant) me donnait du courant, il faudrait régler le problème de la sortie d’air chaud et humide (j’ai vécu quelques mois dans un appartement avec sécheuse sans sortie, et je sais à quel point c’est une idée atroce). Pas de panique, l’Homme, ai-je fanfaronné! Je suis une campagnarde, moi, je fais sécher mon linge sur la corde! Eh oui… en été. Et même au printemps et à l’automne… tant qu’il ne pleut pas. Et que fait-on quand il pleut chaque jour au moins un peu, à part retrouver les trésors enfouis dans les placards (qui ne sont pas si enfouis ni si précieux, puisque nous avons fait un ménage pré-déménagement…)? On ronchonne. Un peu. Puis on trouve une solution qui permettra de passer l’hiver. Parce que même si le problème sécheuse pourrait être réglé relativement facilement, il ne le sera pas sans coûts et que des coûts, pour préparer ce premier hiver, j’en ai plus que des sous!
La solution, donc: des séchoirs (coup de chance, en spécial chez le pneu canadien!). Avec un ventilateur devant et le déhumidificateur pas loin, le travail se fait (mais sans la bonne odeur fraîche que procure ma corde à linge, bouhouhou!). Certains vous diront que le chat n’est pas requis dans cet agencement. Ils ont tort. Infiniment tort! (C’est Estéban qui s’intéresse à la chose.)
Que fera tu de tes chèchoirs du Canayen Fatigué une fois la sortie de la chècheuse posée ?
P.S. Estéban est un kid Kodak.
L’été prochain, mes chèssoirs vont augmenter l’espace de chèssage dehors 🙂
La corde est longue et tout, mais quand il pleut pendant une semaine et qu’on n’a qu’une journée de beau temps, il m’arrive de souhaiter avoir une autre corde (c’est dans les plans, mais pas pour tout de suite). Les séchoirs feront l’affaire sur la terrasse.
Même en hiver, je ne suis pas trop sécheuse. Bon, pour les jeans et les serviettes, oui, mais pour le reste? Bof. La sécheuse finit par endommager les vêtements, et je vais sans doute continuer d’utiliser les séchoirs (même s’ils me demandent plus d’effort que de pitcher la brassée dans la sécheuse!). Tiens, tu me fais penser que je devrais parler de ma trouvaille anti-statique (non, vraiment pas les boules magiques!)…
Et oui, Esteban est plutôt conscient de son sex appeal 😉