Une trrrrrès bonne façon d’identifier une plante avec assurance, c’est d’en acheter des semences d’un semencier réputé et de les faire pousser. En tout cas c’est ce que je me dis depuis hier.
Parce qu’hier, j’ai été voir mon beau millepertuis semé l’an passé au potager numéro deux, en pleine floraison… pour confirmer que non seulement c’est bien ça (et pas une herbe indésirée quelconque qui aurait subrepticement sauté dans mon potager, avalé mon millepertuis et pris sa place…), mais aussi que… j’en ai partout sur le terrain, du millepertuis. Sauvage et magnifique. Bien présent… juste inconnu jusqu’à hier!
C’est un billet de blogue (suivez le lien) qui m’a mis plein de puces aux oreilles (comme dans: Euh… c’est ça que j’ai, moi… partout!?!?!). C’est là que j’ai appris (grâce à Ashley) qu’on peut facilement confirmer que notre plante sauvage soupçonnée de millepertuisme est bien coupable: voyez ces petits trous dans les feuilles? Voilà! D’un côté mon millepertuis cultivé et bichonné et de l’autre, un des nombreux plants sauvages chez nous!
Cinq pétales jaune vif, des petits feuilles à trous, et parfois quand on l’écrase, il laisse une trace rouge.
Selon ce que j’observe chez nous, vous en trouverez dans les prés fleuris, avec de l’achillée millefeuille et du silène enflé, ces jours-ci.
Les plants chez nous font de 50 à 70 centimètres de haut.
Si on veut le transformer dans l’huile ou en teinture (à l’alcool ou à la glycérine de grade alimentaire), il faut absolument utiliser des fleurs fraîches. Je… ne pensais pas pouvoir en toruver autant ni aussi facilement!
Un végétal, c’est comme un mot: il suffit d’en connaître un nouveau pour le voir partout! Eh bien l’image qui illustre l’article suivant du Devoir (qui vient d’apprendre que la pelouse n’est pas très écolo – c’est drôle parce que j’aurais pu le leur dire y a longtemps, mais personne me demande jamais mon avis, à moi!) est… remplie de millepertuis! https://www.ledevoir.com/politique/montreal/558701/le-gazon-en-voie-de-perdre-du-terrain-a-montreal
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