Si planter de l’ail à l’automne est toujours un geste d’espoir, planter 5,4 kg d’ail l’automne passé était pour moi une gageure, un pari. Et j’ai eu de la chance avec mon ail: l’été a été plutôt froid et sec, sec, sec. Rien pour plaire aux tomates, mais parfait pour l’ail.
Autre chance inouïe: très peu, chez moi cet été, de teigne du poireau. La mouche pond ses œufs dans tout ce qui est allium et m’a ruiné bien des poireaux, mais cette année? À peine cinq ou six fleurettes que j’ai trouvées attaquées et données aux poules.
Mes enfants m’ont aidée à nettoyer les milliers de gousses quand elles ont été bien séchées. Avec leur aide ça a peut-être été plus long, mais bien plus agréable!
Ce que j’ai fait avec toute ma récolte? J’avais de beaux projets d’ail mariné, d’ail déshydraté et d’ail vendu. Finalement, ça a plutôt été ail donné et ail congelé*, quoi qu’il m’en reste encore beaucoup trop à la température de la pièce, qui se gardera plusieurs mois. Et évidemment, j’ai gardé un bon kilo à planter bientôt.
*Oui l’ail se congèle. Pensez-y comme je viens d’y penser: on plante nos caïeux en pleine terre à l’automne et ils traversent bien l’hiver, donc logiquement…! Mais bon, on peut aussi le confirmer en ligne. J’ai congelé mon ail entier, mais j’ai vu qu’on peut aussi le peler d’abord, voire le trancher ou le hacher – mais alors attention, car un sac de congélation ne préviendra pas les odeurs partout dans le congélo! (Un pot Mason, oui, apparemment.)
Ici aussi l’ail a été un grand succès! J’en ai planté un peu moins cet automne (150 au lieu de 190).
Les amiEs sont tellement contents quand je leur en donne quelques-unes! C’est un cadeau fort apprécié!
Eh maudine! J’ai voulu compter mes caïeux pour te le dire cette année et… le moment venu j’ai complètement oublié! hahahahaha, j’aurai juste à compter les pousses en juin, d’abord! 😛