(J’espère que vous allez tous bien; aujourd’hui ici, congé de pandémie: je n’en peux plus et l’anxiété [moins pour notre santé que pour nos finances] m’étouffe, bien franchement.)
J’ai eu l’idée un peu saugrenue cet hiver d’obtenir des plants de fraisiers remontants (qui produisent toute la saison au lieu d’en une bourrée) à partir de semences. Les plants de fraisiers sont chers en jardinerie, surtout les remontants, et j’en voulais plus que ce mon budget ne me permettait. Même les semences sont chères, mais en proposant à une amie de lui faire ses semis, j’ai coupé le prix en deux en doublant le bonheur sous les lampes fluorescentes.
J’ai semé mes bébés en respirant par le nez: je ne suis pas très bonne habituellement avec les semences minuscules, mais là, j’ai fait un effort. J’avais d’abord mis mon sachet au réfrigérateur pendant un mois pour leur fournir l’«hiver» dont les graines avaient besoin, dans un pot Mason fermé. Quand je l’ai sorti, j’ai attendu que le pot soit à la température de la pièce, le lendemain, pour l’ouvrir, pour ne pas causer de condensation, selon l’avertissement et les instructions ici. On les sème en surface, sans les couvrir, puis on dit d’appuyer un peu dessus pour assurer qu’elles sont bien en contact avec le terreau. Belle théorie, mais ça fait lever les graines sur mon doigt, et tout est à recommencer, alors j’ai plutôt vaporisé avec ardeur pour m’assurer que les graines étaient bien en place.
Mes plateaux sur mon tapis chauffant, un dôme dessus, sous les lampes, j’ai attendu en vaporisant chaque matin. On me disait que l’attente pouvait durer deux ou trois semaines, mais sept jours à peine après leur semis, je voyais apparaître les cotylédons de mes fraisiers. Et là sur les photos vous les voyez: ils développement leur première vraie feuille, minuscule, délicate, adorable!
WOW!!! Je suis t’attendrite!!! Merciiiiiiiii!!!!