Ce billet s’inscrit dans une série pour le vendredi sur les Campagnonades. J’y parle de notre réalité de l’apprentissage hors des murs de l’école.
Un des grands bonheurs, quand on fait l’école à la maison, c’est la liberté infinie qu’on a de réaliser les apprentissages comme on veut. Certains se servent de mille jeux de société, d’autres adoptent des programmes déjà conçus: les possibilités sont infinies. Je pense que l’important, c’est de choisir des façons de faire qui nous ressemblent. Alors chez moi, pour nous? Bien sûr que ça passe par les livres et la lecture!
Voici donc les livres du moment, ceux dont nous lisons quelques pages ou chapitres chaque jour (nous continuons nos apprentissages en été; parce que pour nous c’est ça, «l’école»: c’est apprendre. Donc arrêter, ça serait terrible, non?).
Ma fille vient officiellement de finir sa deuxième année et de commencer sa troisième. Mais ça, c’est du langage ministériel! Alors comme en maths nous en sommes presque à la 5e année, nous profitons de l’été pour une révision des bases de l’addition et de la soustraction avec Danica McKellar (je gage que vous la connaissez!). Le livre est rigolo, et si jamais certains concepts n’ont pas été aussi bien intégrés, je le verrai nécessairement.
Comme nous avons vu la préhistoire et l’antiquité il y a deux ans et le moyen âge l’an passé, nous lisons maintenant Timelines of Everything (fascinant) et Le voyage dans le temps, hors-série de Géronimo Stilton (les enfants l’adorent, on risque de passer à travers toutes les séries!). En histoire, je reviens souvent sur les périodes déjà étudiées, ça consolide les connaissances.
Le cahier broché, c’est L’Essentiel, cahier de 3e année en sciences. Ma fille voulait le commencer; c’est fait. À part ça côté science, on lit petit à petit Periodic Table, un guide en photos. Bien sûr qu’à moins de 9 ans elle ne se souviendra pas des masses atomiques, mais on s’en fout. L’important c’est que plus tard elle saura associer les noms barbares des éléments à des objets concrets.
Un par jour, on avance aussi dans les Contes espagnols. Ça, c’est pour le plaisir et l’imaginaire, et un petit côté géographie aussi.