Où va-ton, à Saint-Édouard-de-Maskinongé, pour manger la (LA!) meilleure soupe tonkinoise du monde? Eh bien pendant deux jours (offre d’une durée limitée!), c’était chez nous. Vous n’êtes pas venus? Comme c’est dommage! (Vive les écrans qui font que vous ne me voyez pas rigoler!) Je vous ai déjà parlé de la grande conspiration vietnamienne (qui nourrit tout sur son passage). Et j’ai bien fait, car mon billet a mis des puces dans les bonnes oreilles, avec pour résultat qu’avec amis ont débarqué chez moi deux sacs pleins de magie! De magie, oui oui oui! D’abord le premier contenait du bouillon (pas n’importe lequel: le meilleur de l’Univers, et je n’exagère rien!). Le second? Tout le reste! Basilic thaï, coriandre, sauce hoisin (MIAM!), nouilles de riz, germes de haricot! Ne manquait plus que le boeuf (facile: on prend celui pour la fondue). Ce second sac, qui me l’a donné, vous pensez? C’est Héloïse, comme une grande!
Amie et maman d’amie (comme fille d’amie! trois générations qui s’y mettent!) ont donc conspiré (on n’en sort pas!) pour que le parfum de la soupe tonkinoise se répande chez nous, et que le bouillon ennivre nos papilles. La campagnarde de s’activer un peu, de tout préparer (enfin, c’était déjà cuisiné! Mais hein c’est moi qui ai mis le bouillon dans la casserole, alors c’est grâce à moi si le parfum ennivran s’est répandu, j’ai dit!)) et de mettre la table, avec baguettes s’il vous plaît. Des baguettes pour la soupe? Eh oui, c’est ce que j’ai dit aussi la première fois (refusant de m’humilier en demandant une fourchette, vous n’y pensez pas!). L’Homme n’a rien dit au début… puis j’ai appris qu’il n’avait jamais auparavant mangé de soupe tonkinoise! Jamais! J’ai été franche et sans détour: mon pauvre Homme, tu est cuit. Tu goûtes la meilleure soupe tonkinoise de l’Univers et toute ta vie tu chercheras à la retrouver… en vain (oui, c’est comme l’héroïne, sauf qu’au bout de quelques années… on a encore l’air en santé!)!
L’Homme a donc une Quête à accomplir. Elle risque de commencer, cette quête, au Bambou blanc de Trois-Rivières. Pourquoi? Parce que la vie faisant bien les choses, je rêvais de soupe quand j’ai vu un lien sur Twitter menant à un resto à la fois vietnamien et trifluvien. J’ai posé la question, et j’ai eu ma réponse: c’est le Bambou blanc qu’il faut visiter (je vous en reparlerai!).
Fais attention, car tu vas faire de Saint-Édouard-de-Maskinongé un vrai nexus culinaire mondial si tu continues ainsi.
Aussi « La Quête de l’Homme au Bambou Blanc de Trois-Rivières » est un excellent titre d’un conte épique, annoncé sur de la musique de Seigneur des Anneaux.
Dans un autre registre, y aurait aussi… « L’Homme au Bambou Blanc », hahahaha! 🙂
Quand on était en ville et qu’on parlait de campagne, on se faisait dire « mais n’allez-vous pas vous ennuyer de certaines choses? » et maintenant je peux répondre avec assurance: Euh, non, on vit PAS MAL mieux ici, gastronomie y compris!
Dire que je me fais croire que c’est bon ici parce que c’est plus pres des « tonkinois »!
C’est un mythe, c’est un mythe! Ah! Ici, aux campagnonades, on ne fait pas que lever le voile sur les complots; non: on débusque aussi les mythes, ha! Vous ne me direz pas qu’il ne se passe jamais rien ici! Il ne me manque plus que la cape et l’épée, et vous verrez!