Ce rôti, il était bon, et il était au vin rouge, mioum mioum mioum! Et les carottes qui ont mijoté dans le vin toute la journée? Alors là! MIOUM! (Tant que je pense refaire le même truc… avec juste des légumes! Je ferais cuire la viande autrement!) Mais ce n’est pas du rôti que je veux vous parler, mais de ma mijoteuse. Ma mijoteuse, je l’aime! Vous vous souvenez, il y a quelques années, quand tout d’un coup tout le monde (lire: tous les magazines et autres médias) ne parlaient que de mijoteuses? La mienne était alors déjà demandée… à la Mère Noël. N’ayant pas du tout grandi avec la chose, j’ignorais jusqu’au concept des mijoteuses… jusqu’à ce que je découvre dans la famille de l’Homme, en Ontario (mais si peu!), les mijoteuses sont un incontournable (eh ben!).
Depuis, je mijote dès que j’y pense. D’abord en lisant le petit manuel j’ai été super heureuse d’apprendre que la chose était fichtrement éconergétique. Mais ensuite, en l’utilisant, j’ai découvert le vrai bonheur de la chose (oui, bon, préparer le repas le matin et revenir le soir devant un repas prêt, c’est bien, mais…): l’odeur qui se répand tout doucement dans la maison! Pour moi qui ai de la difficulté à avoir faim (c’est une longue histoire, mais mon corps a fini par se rebeller contre moi parce que je n’écoutais pas ses messages, et résultat… il n’en envoie plus!), c’est une solution délicieuse!
Ce qui est étrange, c’est que je ne pense à la mijoteuse (une coquille m’a d’abord fait écrire mojiteuse, ce qui est sûrement une machine qui fabrique des mojitos, et alors j’en veux une!) qu’en hiver. Étrange parce qu’en hiver… la chaleur du four est la bienvenue! Mais tout est question d’atmosphère, et c’est l’hiver que les petits plats mijotés me font saliver! C’est aussi à ce moment qu’ils me semblent le plus réconfortants. Et en été, entre l’offre du marché et mes récoltes, on mange plus frais et plus cru (je n’étais jamais satisfaite de mes poivrons cuits: j’ai décidé de les servir crus à mes hommes, et j’ai appris à mes dépends à ne pas dresser trop vite les assiettes, ou les poivrons disparaissent!).
Côté gadgets et appareils pour la cuisine, ici, il n’y a peut-être que le cuiseur à riz qui reçoit plus d’attention que la mijoteuse en hiver. Bien sûr, tout dépend de vos goûts et de vos habitudes, mais je dirais qu’une mijoteuse est un bon (petit) investissement (et un excellent cadeau à demander!), en ce qu’elle permet de se faciliter la vie au besoin, et qu’elle ne s’empoussièrera pas, abandonnée sur une tablette, si vous y prenez goût! Le seul défaut de la mienne? Quand l’Homme y fait son chili, on n’en a pas des tonnes à congeler comme quand je fais le mien dans un énoooorme chaudron! (La seule solution que je vois: avoir une famille nombreuse pour justifier l’achat d’une énooorme mijoteuse… C’est pas demain la veille!)