Après l’extraction et la greffe d’os de juillet passé, maintenant j’ai un implant (dentaire). C’est-à-dire que je suis une cyborg derrière mon masque (ou du moins j’en ai l’apparence, avec un bout de vis qui sort de ma gencive au lieu d’une incisive). La dernière étape, ça sera la fausse dent, appelée couronne (j’ai toujours pensé que l’implant, c’était la dent, mais elle n’est qu’une façade bien vissée et teflonnée en place).
Une leçon que je tire de ce processus coûteux, c’est que le contact d’un genre quelconque de perceuse/visseuse et des mes os n’est pas quelque chose d’agréable, même avec les quatre piqûres pour geler localement (faudrait me geler le nerf auditif aussi, ou que je fasse comme tout le monde et prenne l’Ativan offert, mais non, impossible: je conduis une heure pour retourner chez moi après les interventions, en dégelant doucement). Cependant? La pose de l’implant, comparativement à ce que j’ai vécu en juillet, avec ma dent branlante, la greffe d’os et les antibiothiques ET anti-inflammatoires… y a rien là. Bon, y a quelques points de suture, mais pas aussi incommodants que ceux de l’été. Quand l’inconfort est réglé par une combinaison d’acétaminophène et d’ibuprofène, je ne me plains même pas de ne pas pouvoir mastiquer comme du monde. (Mais OUI j’ai hâte de mordre dans un sandwich banal, oh que OUI! Cet été… peut-être?)