Je continue le yoga quotidien, même si j’y consacre un peu moins de temps qu’avant. Ça veut entre autres dire que j’ai toujours au moins un tapis de yoga qui traîne (il y en a quatre chez moi, puisque nous sommes quatre humains). Le mien est plus large et plus long que la norme, et je n’ai pas regretté ce choix-là. Il est aussi en latex naturel, qui a l’énorme avantage de beaucoup moins attirer les griffes de chats que les tapis synthétiques. Mais voilà, dans la maison ici, c’est dans ma chambre que je fais du yoga (hourra pour les futons japonais que l’on roule et qui libèrent une pièce entière!), et dans ma chambre que ça traînait, donc. Je me suis mise à fouiller et à imaginer des solutions. La plupart manquaient de flexibilité (je voulais aussi pouvoir ranger mon rouleau de mousse) ou exigeaient que j’attende, soit une commande, soit de l’aide. Et puis je suis tombée sur des solutions toutes simples, vendues entre autres sur Etsy. En quelques coups de ciseaux, quatre vis et une perceuse plus tard, j’avais ma solution. Imparfaite dans son esthétique (je la voulais VITE), mais gratuite et efficace. Mon homme avait ici des retailles de cuir de vache, c’est ce que j’ai utilisé, mais mille autres possibilités sont envisageables. J’aimerais aussi pouvoir ranger mes blocs et ma sangle; une petite tablette avec un crochet seront donc ajoutés.
J’étais tellement satisfaite de ma réussite éclair que j’ai pris un égoportrait sans jamais voir à quel point ce miroir-là a besoin d’être nettoyé (merci à mes enfants et aux marqueurs à effaçage à sec!); j’y vais de ce pas!
(En 2023, faut-il fournir un traumavertissement devant ce reflet? Ce n’est pas un portrait du tabagisme: c’est un portrait de Jacques Brel!)