Où avez-vous obtenu votre permis de conduire? Si c’était dans une boîte de CrackerJack, ne passez pas Go, ne réclamez pas deux cents dollars! Car ici, on n’achète pas ça, on le fait! Maïs soufflé, arachides, caramel: parfait!
Il vous faudra (le double de tout ça, parce qu’avec une seule dose on ne peut pas en offrir, on le mange, m’enfin…) 2 litres de maïs soufflé (une amie qui déménageait à l’autre bout du pays voisin m’a donné une machine à popcorn trouvée dans les poubelles de son immeuble, qu’elle n’avait jamais essayée; résultat? Non seulement elle fonctionne, mais elle nous souffle tout notre maïs depuis ce temps. Son défaut? Être beige et brune. Ce qui signifie qu’elle a comme qualité d’avoir été fabriquée à une époque où on fabriquait les trucs pour qu’ils durent! ha!), 250 ml d’arachides (qu’on peut aussi oublier, au choix), 190 ml de cassonnade, 65 ml de beurre, 45 ml de sirop de maïs, 1,25 ml de sel, 2,5 ml de bicarbonate de soude, et 2,5 ml de vanille.
D’abord, préchauffer le four à 300 degrés Fahrenheit. On place les arachides et le maïs soufflé dans une rôtissoire (la recette d’origine, que je ne trouve plus en ligne, parlait d’un plat rectagulaire trop petit, qui ne vous causera que des soucis). Dans une casserole à fond épais, à feu doux, mettre la cassonnade, le beurre, le sirop et le sel. Quand le beurre a fondu et que le mélange fait de gentille bulles, cesser de mélanger pendant trois minutes. Ensuite ajouter le bicarbonate et la vanille, brasser, et rapidement verser le tout sur le maïs soufflé. Mélanger, et vite, parce que le caramel durcit rapidement. Ensuite mettre au four quinze minutes. Laisser refroidir (mais pas trop, ou le tout prend en pain; si cela arrive, remettre au four quelques minutes pour réchauffer le caramel) et défaire en morceaux. Placer le résultat dans des sacs de plastique ou des contenants hermétiques.
Je fais cette recette chaque année à Noël, et j’ai deux constatations à partager. D’abord, on vous maudira. Oui, parce que ceux à qui vous en ferez cadeau tenteront de se modérer et en seront incapables: ils videront leur sac trop rapidement et vous dirons (mais il ne faut pas les croire) que vous serez responsable de leurs futures poignées d’amour. Ensuite, je constate que la chose disparaît en un clin d’oeil, même quand je ne la donne pas. Ça doit être l’Homme…