Cupcakes

Ma super méthode (faillible, très faillible!) pour dénicher une recette pourrait bien être baptisée suivons le premier lien proposé par Google. Oui bon, pour l’effort on repassera, mais pour la paresse, ça va! J’ai eu envie de faire des cupcakes… Un instant, on arrête tout. Cupcakes, tu dis, campagnarde? Mais, mais, mais! L’OQLF recommande plutôt petits gâteaux! Ah oui, c’est vrai. Elle dit même d’éviter cupcakes. Oui, mais. L’OQLF, bien évidemment (n’étant pas humaine), n’a jamais savouré de cupcakes ou de petits gâteaux. Moi, d’instict, je dirais qu’un cupcake a la forme d’un muffin mais est une pâtisserie sucrée; un petit gâteau, pour moi… c’est un gâteau… petit! Enfin, je m’exprime mal, mais justement, je suis mal à l’aise avec ces… petits gâteaux. Va donc pour cupcakes pour le moment (voilà près de trois ans que cette question me turlupine, c’est dire!). (On dit bien muffins et ça ne choque pas; on s’habituera probablement à cupcakes… dès qu’arrivera la mode des petits gâteaux (différents des cupcakes) et qu’on constatera ainsi la différence!)

Bon, alors on visite Google, on inscrit recettes et cupcakes, et on suit le premier lien que voici. La recette est très facile à faire (mais si vous faites le glaçage, j’ai l’impression que vous aurez un glaçage aux cupcakes plutôt que l’inverse tant les quantités sont généreuses!). Le résultat? Très bon, mais les cupcakes sont un peu compacts (par opposition à aérés; ils lèvent peu). Et puis c’est une recette à la vanille, donc de base, qu’on peut adapter à souhait. Par contre, j’ai une question tehnique pour vous qui en savez beaucoup plus long que moi: dans toutes les recettes de pâtisserie, on dit d’utiliser du beurre mou et de le battre en crème. Moi… (oui bon, vous le savez, j’ai tendance à ne pas suivre toutes les règles) il y a longtemps que j’utilise plutôt du beurre fondu. Or, question de tester mon astuce (pas du tout affaire de gourmandise!), j’ai fait deux fois la recette de cupcakes, une fois avec du beurre mou (quoique la température de la pièce en hiver ne soit pas si élevée) et une fois avec du beurre fondu (qui a l’avantage de fondre plus vite qu’il ne ramollit). J’ai constaté deux différences: le beurre fondu a beaucoup facilité le mélange et a mené à une texture beaucoup plus facile à déposer, à la cuiller, dans les moules. Aucune différence notable dans la texture, la saveur ou l’expansion durant la cuisson. Alors? Quelle est la justification du beurre ramolli et non fondu? (Je ne fais jamais de trucs très sorciers, aussi si le secret réside dans une recette entre mille… j’entends persévérer dans ma paresse!)

Pour la glaçage, j’ai opté pour un produit du commerce. Je n’en suis pas fière, mais nous recevions pour le souper un jour de semaine, alors j’ai coupé le temps de préparation là où j’ai pu. Je n’ai pas non plus à être fière de ma technique (pas de problème: j’ai simplement redirigé ma fierté, la tirant directement des sourires des convives). Je devrais me procurer douille et accessoires. Pour le moment, je glace au couteau. Pour le plaisir des papilles plus que des yeux. En fait, toute ma philosophie (euh… j’y vais fort un peu avec ce mot) culinaire repose sur la saveur plus que l’apparence… mais l’un influence l’autre, alors faudra bien un petit effort! Et un autre truc à apprendre, un!