En ville, j’ai habité et étudié près et loin des aéroports. On s’y fait, comme à la ville, et on finit par oublier le bruit des jets qui passent au-dessus, ou presque. Gros ou très gros, de près ou de très près, ils passent dans le ciel et c’est tout, ils font partie du bruit ambiant urbain (sauf en été, fenêtre ouvertes, au cégep Saint-Laurent, où ils enterrent la voix du prof pendant de longues minutes tous les quarts d’heure; enfin, on jase, là!). C’est en revenant vivre ici que j’ai à nouveau levé les yeux vers le ciel à leur passage. Comme si le ciel n’était pas le même qu’à 150 km, mais bien le même ciel que celui de mon enfance. Je remarque les ultra-légers, les planeurs, les lignes que tracent dans le ciel les jets qui ressemblent à des étoiles filantes diurnes avant de devenir traînées de nuages. Au lieu de la réalité crue qui nous atteint lorsqu’on peut déceler le train d’atterissage, je n’ai ici que la poésie du voyage (du moins si on ne tient pas compte des vols à trop faible altitude, qui sont franchement désagréables à la fin de l’été, les policiers cherchant stupidement les plantations de cannabis (stupidement parce que leurs ressources seraient mieux utilisées ailleurs et autrement, et aussi parce que c’est vachement dérangeant dans notre havre de paix)).
C’est qu’ici, on peut encore croire le ciel propre, le ciel vierge, le ciel appartenant aux oiseaux. Et que je ne m’en prive pas. Ce ciel est poésie, nuances, lueurs. La présence humaine et mécanique y est rare et ne dure pas: ça me plaît.
Chez moi on y voit et surtout entend les avions se dirigeant vers le PET ou mirabel. Mais ce n’est pas comme à Montréal je trouve (ils sont plus haut, un peu)…
Au son des avions nous savons si la pression atmosphérique est basse ou son contraire… S’il y a de la turbulance en plus haute altitude… Si l’avion se dirige vers Mirabel ou vers le PET (on l’entend aussi changer sa trajectoire)… Si c’est un petit avion pour les petits aéroport comme celui de Mascouche ou St-Ambroise… oups ce son-là c’est pas un avion, c’est l’hélico!!!
Quand j’étais petite, mon père se fiait à certain vol pour dire l’heure, sortir de la piscine chez ma tante et aller à son boulot!!! J’ai plein de beaux souvenir associés au son des avions, mais pas des son assourdissant quand même.
Mon chum, lui n’est pas habitué à autant d’avions dans le ciel. Dans son Estrie natale, il n’en avait pas autant.
Wow, savoir l’heure par les avions, ça m’impressionne! Ça prend tout un sens de l’observation!
Ici il y a un petit aéroport à 20 km… mais non seulement je ne le trouve ni sur la route ni sur Google Earth, mais mes recherches m’ont indiqué que l’aéroport est difficile à voir… pour les avions! Haha, un aéroport secret!
Tu le sais, toi, quels avions font ces longues traînées de « fumée »? Tous les jets, ou des avions précis? Petite je me racontais plein d’histoires avec ça, mais je me rends compte que… je ne connais toujours pas la réponse!
non moi je sais pas trop pour les sortes d’avion.
Mon chum lui est toujours impressionné (ou anxieux quand c’est un avion militaire qui passe, ça il les reconnait!!! un certain temps, l’automne dernier, il y en avait à tout les mardi soir ou presque)