Grâce au merveilleux FreeCycle, j’ai depuis quelques années un robot-boulanger (une machine à pain, tout simplement!). Je l’ai eu d’occasion, à peine utilisé, d’une jeune montréalaise qui l’avait reçu en cadeau. Il est parfait, si ce n’est que le faire démarrer est problématique: il faut gosser jusqu’à ce qu’on active la fonction, parce que le bouton réel ne se trouve manifestement plus exactement sous le bouton apparent. M’enfin, à robot-boulanger donné…! La chose m’a été remise avec son petit livret d’instructions, qui comportait les recettes de base… auxquelles je me suis tenue jusqu’à présent. Au départ, mon enthousiasme était grand. Ensuite, moins. Le pain goûtait toujours la même chose, et la farine à pain était fichtrement difficile à trouver en pleine métropole. Comme la plupart des machines à pain après un certain temps, la mienne s’est mise à ramasser la poussière.
Sauf que j’ai une tête de cochon. Pour le pain, j’ai un autre projet dont je vous reparlerai, mais pour le moment, le robot-boulanger a repris du service, et il devrait pour cela remercier un bouquin qui se prend un peu pour un autre, j’ai nommé The Bread Machine Bible. Premier résultat? Assez bon pour ranimer mon enthousiasme pour le pain maison! Voici donc, pour vous dont la machine ramasse la poussière, une miche à essayer: le pain au lait.
Verser dans le contenant du robot-boulanger 205 ml de lait et 105 ml d’eau. Saupoudrer de farine (835 ml en tout) pour bien couvrir le liquide. Ensuite, dans des coins distincts du contenant sur la farine, déposer 7,5 ml de sel, 10 ml de sucre et 30 ml de beurre coupé en dés. Au centre de la farine, creuser un petit trou et verser 5 ml de levure en poudre.
Il suffit ensuite de démarrer l’appareil (au réglage qui convient au plain blanc de format moyen)… et c’est lui qui fait le reste.
ici, chose étrange s’il en est une, c’est mon homme qui fait à l’occasion le pain, la pâte à pizza, la pâte à tarte et les pâtes fraiches.
Va ben falloir que je m’y mette un moment donner, mais pour l’instant c’est lui le roi et mettre de cette section… sauf pour étirer la pâte à pizza et faire les tortillas 😉
Chez l’Homme, dans sa famille, c’est aussi le papa qui touche à la pâtisserie, et uniquement lui. Avec brio: ses tartelettes au beurre lui ont valu un prix et un article dans le journal! (Elles valent le détour ontarien, crois-moi!)
En lisant le titre, j’ai cru que tu allais donner la recette d’un classique de minuit que mon père faisait avec moi quand j’étais jeune: tranche de pain blanc, cassonade, cannelle, lait. On mange à la cuillère en se battant pour les grumeaux de cassonade…
Ben… on pourrait faire ça avec mon pain au lait! 🙂
Free cycle, ça vaut la peine? Et ça fonctionne comment? je suis curieuse.
J’y étais active il y a quelques années. Dans les endroits où le réseau existe, il suffit d’offrir un truc pour pouvoir ensuite faire aussi des demandes. C’est une liste de diffusion par courriel (et il vaut mieux recevoir les messages au fur et à mesure pour avoir la chance de parfois être le premier à répondre). Les gens disent « j’ai tel article à donner, je suis dans tel quartier ». Les intéressés se font connaître, le donateur en choisit un (moi j’y allais avec le premier arrivé), et l’heureux élu passe chez le donateur chercher le truc à un moment convenu. Pas plus compliqué que ça, et on sait que nos trucs vont à des gens qui les veulent et s’en trouvent heureux. J’ai donné un système de son, un agrandisseur photo, des meubles… alouette! Et j’ai reçu des vêtements, des livres…! C’est tout simplement brillant, comme façon de redistribuer ce qui peut encore servir mais ne plaît plus.
Ici dans mon village, pas de Freecycle bien sûr. Mais je rêve de transformer l’église au complet en centre libre-service! 😉
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