Vous savez, mon beau bac bleu à roulettes? Il est à vous si vous le voulez. Enfin, si vous voulez bien… aller le chercher au fond du ravin.
Retour en arrière. La collecte du recyclage se fait aux deux semaines ici. La semaine passée, personne n’est passé. Peu importe, j’ai laissé le bac au bord de la route le lendemain, car il est déjà arrivé que la collecte se fasse avec un jour de retard. La semaine passée, rien. Pourtant, j’étais convaincue que c’était la bonne semaine. Cette semaine, nouvel essai. Et toute la journée, aucune collecte. Le souper était presque prêt quand l’Homme a entendu un bruit. Comme un gros *POCK*. Et de la fenêtre… on ne voyait plus le bac au bord de la route. Et pour cause: le bac est maintenant au fond d’un ravin, projeté à plusieurs dizaines de mètres! Tout son contenu (il était vraiment plein…) s’est retrouvé sur la route, dans les sumacs vinaigriers et dans la pente du ravin. Son couvercle a été projeté moins loin, mais j’ai déjà retrouvé assez de morceaux pour estimer que la chose n’est plus récupérable (ironique, pour un bac de… récupération!). Comment c’est arrivé? Nos voisins d’en avant (euh… ce sont nos seuls voisins) l’ont vu: un gros camion a frappé notre bac. Et nous, on l’a constaté (et vous le voyez sur la photo pleine grandeur): ledit camion était à près d’un mètre de la route! Il roulait… chez nous! Il roulait (sans doute beaucoup trop vite: il y a une courbe ici!) bien plus près de notre terrain que l’endroit où je me tiens chaque jour avec mon chien avant de traverser la route! Il a arrêté, après avoir sali des dizaines de mètres carrés sur une réserve privée, vous pensez? Évidemment que non.
Le lendemain matin, je devais me mettre au boulot plus tôt que d’habitude. Je me suis levée encore plus tôt, pour pouvoir promener Tango et trouver du temps pour ramasser. J’ai rempli un grand sac poubelle de tout ce que j’ai pu atteindre. Le reste, l’Homme devra s’en charger, car c’est plus risqué. Ça me met en colère, bien sûr, d’être victime de la stupidité profonde (et non sécuritaire!) d’un inconnu. Mais l’ironie, là-dedans, c’est que je ramasse tous les jours des ordures abandonnées par des inconnus sur le terrain d’autres inconnus! Cette fois-ci, sans être responsable du dégât, je suis responsable du nettoyage. Grrrrr. Mais je me dis qu’au moins, c’est arrivé seulement maintenant. Si c’était arrivé juste après le déménagement, j’aurais pu le prendre personnel!
Photo du bac brisé ici.
Tient toi aussi tu as une cueillette aléatoire! Lol!!! Chez nous aussi c’est comme ça… chaque fois qu’il y a un nouveau conducteur de camion. On appel la compagnie pour être certain qu’ils ne finissent pas par nous oublier (on est quand même les dernier au fond de notre cul-de-sac, mais parfois ils oublient le domaine au complet!).
Aussi, on s’assure de mettre notre bac (plein ou presque vide) au chemin toute les semaines (ben celles de l’horaire) afin que le chauffeur ne décide pas de son propre chef de ne plus se rendre chez nous en se disant ben que le bac n’y serait pas de toute façon!
Bientôt, je vais avoir un tit billet de ce que moi j’ai trouvé chez nous et qui m’écoeure. Ça rejoint un peu ton chauffard…
Oui, collecte aléatoire. C’est… bizarre, mettons! Mais nous… on est sur la route principale!!! Oui, hors du village, mais…! Une route provincial, bordel, pas un rang! (Je vais poser la question à des amis dans les rangs pour voir si c’est pire… mais au moins eux ont pas de ravin à côté!)
Et quand tu dis « au chemin », tu es avertie: fais attention! 😉
Les « trouvailles »… j’en ai long à dire là-dessus. Mettons que les mentalités évoluent pas aussi vite que je voudrais. Mettons. (On voit que je passe une bonne journée quand je peux rester polie à ce sujet-là! 🙂
Hum chez nous faut surtout faire attention aux perdus!!! J’en ai qui viennent virer jusque dans ma court… malgré un gros bout de rue en angle 90 degré qui leur permet de faire demi-tour.
Seuze qui arrivent trop vite sont ralentis par un premier tournant à 90 degré qui monte (et qui est coiffé de 2 belles grosses roches pointues actuellement, bravo pour défoncer un « dessour » de char) suivi d’un 2e tournant à 90 degré dans le sens oppposé au premier. Celui-ci a un tit bout de rue pour permettre aux véhicules de la voirie et de la collecte des ordures de se revirer, donc les perdus peuvent aussi se revirer-là (mais y’en a toujours qui viennent jusque dans mon entrée.
En été, je stationne mon auto dans le chemin pour éviter l’arrivé des perdus et laisser les enfants faire du « bigwheal » sur une plus grande distance!!!
AH! Moi c’est des objets que je trouve, pas des humains! 🙂
L’an passé on a eu deux ou trois « senteux » qui sont passés par ici. Je pense qu’ils voulaient « voir les nouveaux »! Et y a eu une dame qui s’est garée devant (bloquant notre entrée) pour faire un appel de 20 minutes (y a pas eu de mal, mais franchement, va ailleurs bonnefemme!).
Quand j’étais petite, ça ne manquait pas: une fois par année on voyait passer un gros gros camion de Coke qui s’était trompé! On riait: le pauvre, dans notre rang, allait avoir bien de la misère à virer de bord! (Quand même, faut le faire, passer d’une route provinciale à un rang! Faut avoir les yeux fermés pour prendre le mauvais embranchement!)