Une terrasse, c’est bien (c’est génial, oui!). Une terrasse intime, ah là…! C’est encore bien mieux! Et notre intimité terrassienne, en 2010, a comporté deux volets. D’abord, il y a ces toiles blanches, que l’Homme a trouvés chez IKEA. L’une, rectangulaire, crée une paroi qui nous permettait de déjeuner dehors sans rôtir. L’autre, une voile triangulaire, servait de plafond sous lequel il suffisait de déplacer la table et les chaises pour avoir presque en tout temps un espace ombragé.
Ensuite, il y a la vigne, qui grimpe et grimpe tant qu’elle le peut (il y a aussi un chèvrefeuille magnifique, que nous adorons, et c’est lui qui a gagné la course contre la vigne en atteignant le sommet de la pergola!). L’été passé, pour l’y encourager, l’Homme a fait de ses brunes mains (il travaille beaucoup dehors, lui!) un treillis en corde rouge, jaune et verte. La vigne s’y est entortillée pour y grimper avec enthousiasme.
Un mot sur les vignes. Ma mère en a une, magnifique et impressionnante, qui fait l’envie de ses voisins. On lui a dit de la couper chaque automne, de la jeter par terre et de la couvrir de terre, de lui faire subir je ne sais quels sévices encore pour la rendre plus belle et la garder longtemps. Ma mère n’a rien fait de cela, et pourtant je vous jure que j’ai vu une liane s’allonger de vingt centimètres en une seule journée (j’ai mesuré, pas passé la journée à observer!). Quand vient le temps d’enlever les vêtements secs de la corde à linge de ma mère, la vigne l’a souvent entreprise, et il faut tirer fort pour réussir à reprendre les vêtements. À la fin de l’été, la vigne se couvre de petits raisins bleus qui font le plaisir des oiseaux (moins le mien: ces raisins provoquent chez moi des picottements désagréables autour des lèvres).
En 2009, j’avais pour la première fois une vigne à moi. Et j’ai été déçue de voir que jamais ses raisins ne sont arrivés à maturité, jamais ils n’ont bleui. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que ma vigne à moi pouvait, eh oui, donner… du raisin blanc! (C’est l’Homme qui a ri de moi quand il me l’a appris… des mois plus tard! Que voulez-vous: je n’aime que le vin rouge, je n’ai pas pensé au blanc un seul instant!)
Bonjour vieux bandit.Comme je suis contente de voir que tu es revenue.J’étais tellement découragée de ton abandon que j’avais enlevé ton site de mes favoris!!!Et voilà que par un heureux hasard,j’ai vu un de tes commentaires sur un autre site et j’ai tenté ma chance et j’ai retapé ton adresse et là YES!!tu es revenue.Je me suis empressée de tout lire avant de t’écrire.C’est d’ailleurs la 1ere fois que j’écrit un commentaire sur un site.
Je suis moi-même une campagnarde depuis 32 ans.Toujours au même endroit sur le bord de la belle rivière Batiscan.Je ne m’imagine pas vivre ailleurs!
Alors à une prochaine!!
Eh bien rebienvenue, Lyne!
Ah, la Batiscan! Quel coin magnifique!
Oui, je suis revenue, et pour de bon je crois, mais sans promesses. Comme là, là… deux jours de semaine sans billet, la honte! Ha! Non, justement. Je me calme le pompon: plus de pression! 🙂
N’empêche, pour ceux que ça intéresse… J’ai fait toute une constatation pendant ma pause. C’est que je blogue depuis avant le mot et que certains amis ont pris l’habitude, au fil des ans, d’avoir à souhait des nouvelles de moi… sans obligation de réciprocité. Un billet est si vite lu, un courriel si long à écrire… 😉
Alors vlatipas que pendant mon absence, dans ma boîte de courriel ont retonti des nouvelles d’amis, nouvelles qui avaient toutes en commun un « Comme tu ne blogues plus… ». Eh bien! Et c’est ainsi que j’ai su que j’étais lue, et de qui, dans ma « vraie » vie! Haha! Comme quoi l’absence a parfois du bon, et comme quoi même en amitié, parfois la paresse s’installe! (Sans rancune mes cocos!)