L’automne dernier, le père de l’Homme nous a rendus visite pour la première fois. Qu’est-ce qu’on fait quand on a de la grande visite? Non, pas nous en particulier, tout le monde en général! Quand on a de la grande visite qui vient de loin et ne connait pas notre coin, on… joue les touristes! Ah, à Montréal, je ne jouais pas! La tour du stade, j’en ai trop peur. Le Vieux-Port est trop bondé. Oui, le Biodome, l’Insectarium (qui m’a tant déçue par ses spécimens surtout… morts! mais qui gagne de gros points pour sa ruche en été!), le Jardin botanique, le Planétarium, on fréquentait, mais surtout pendant les périodes creuses, en habitués, plutôt qu’avec des amis touristes. Ici… c’est bien différent. L’offre, d’abord, est différente: pour jouer au touriste, il faut choisir. Pas, comme à Montréal, parmi des milliers de choix, mais il faut néanmoins choisir parce que les activités sont plus éparpillées. L’une dans un village, une autre ailleurs! Or cette fois-là, nous étions quatre humains… et deux chiens (Roxy était de la partie). Par une belle journée de début d’automne, ça aurait été dommage de laisser les chiens à la maison.
Eh bien moi qui connaissais le Parc des chutes de Sainte-Ursule depuis ma plus tendre enfance (et qui ai vécu le premier pneu crevé de ma vie beaucoup plus tard en revenant de là…), ce que j’ignorais, c’est que les chiens en laisse y sont les bienvenus! Hourra! (Ah mais selon l’excursion choisie une fois là-bas, il peut y avoir bien des marches à gravir, et la journée de randonnée a fini par être un peu trop pour les hanches de Tango (mais souvenez-vous que c’était avant qu’il se mette à jouer avec Roxy et Ryu: il était un peu moins en forme!))
Selon le moment de l’année, on peut, dans ce parc, se baigner (dans la calme rivière en bas pour les plus petits, ou un peu moins bas pour les plus forts qui aiment à lutter contre le courant — soyez juste pas assez idiots pour plonger, c’est hyper dangereux! (et oubliez pas qu’à lutter contre le courant, on se fatigue, et qu’ensuite il faut bien retourner à la voiture tout en haut et… parfois changer un pneu! haha!)), faire de magnifiques randonnées, faire de la raquette et du ski de fond, louer un chalet, faire un pique-nique (belle aire de jeu à l’accueil pour les enfants), observer les oiseaux, admirer des arbres extraordinairement magnifiques, promener son joli toutou… alouette! Des panneaux informatifs ponctuent les sentiers, et les points de vue magnifiques sont nombreux. Si ça vous chante, jetez un oeil à ces quelques photos, prises cette journée-là. En été, le parc peut être très fréquenté. Pourtant c’est un secret assez bien gardé (vous voyez des gens sur mes photos, vous?). Profitez-en si vous pouvez!
On avait déjà visité le parc en famille, un printemps que le Coco devait avoir cinq ans. Je me souviens qu’au retour, j’avais trouvé dans ses poches de pantalons plein de… gravier. Pas de jolies roches, là, non: du gravier! Pfff, que je m’étais dit, quel p’tit gars de ville! Aussi puis-je avec fierté dire qu’à treize ans, ça lui était passé… ou que, du moins, il s’est occupé lui-même de vider ses poches, ha!
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Merci de l’information! Par une belle journée d’été, ça doit vraiment être agréable… Je retiens l’info 😉
Ah oui quand il fait chaud c’est parfait, parce qu’on marche à l’ombre de grands arbres et qu’on reçoit un peu d’eau en fines particules! Et si on se baigne, l’eau est fraîche, c’est sûr!
Ah mais j’oubliais: en temps de sécheresse, le courant en bas est nettement moins fort, tandis qu’au printemps (fonte des neiges) ou lors des été pluvieux… attachez vos tuques! (Pour la baignade, s’entend!)