Que fait cette personne sur le bord de la route avec son drapeau et ses fusées lumineuses? Elle avertit les conducteurs qui approchent: ralentissez, y a panne d’électricité. Ou enfin… ralentissez, y a là les pompiers qui s’activent. Eh oui: hier vers 16h45, pouf bip bip. Ça, c’est le bruit de l’électricité de la maison qui s’arrête (pouuuuuuf) et celui de la batterie de secours de mon ordinateur, qui m’annonce que j’ai une dizaine de minutes pour finir ce que je veux et le sauvegarder avant d’éteindre la bête. Un petit appel à Hydro-Québec (1 800 790-2424 (bordel, je le connais maintenant par coeur!) pour signaler la panne (première fois que c’est moi qui la signale; d’habitude ils le savent déjà), et on me parle de situation critique pour l’ensemble du territoire.
Quoi ensuite? Attendre. L’Homme revient d’avoir promené le chien. On voit au plus urgent: avoir de l’eau (le terrain a beau être gorgé d’eau, l’étang a beau être à trois gouttes de déborder, reste que la pompe à eau fonctionne… à l’électricité; donc les toilettes… aussi, indirectement!), penser au souper (un barbecue, ça aurait pu aller… si on avait eu de quoi griller!). L’Homme part donc nous chercher du resto (ouf, le seul resto local avait du courant!). Je rappelle Hydro pour apprendre s’ils ont idée quand ça pourra être réparé (en étant consciente qu’on n’est pas, ici, la priorité!)… pas même moyen d’avoir accès au système ordinaire tant le volume d’appels est élevé: une dame préenregistrée me dit de… rappeler plus tard.
Au retour il m’annonce qu’il sait où est le problème. Eh oui. À trois ou quatre transformateurs de chez nous (soit à environ un demi-kilomètre), un arbre est tombé sur la ligne. Le transformateur a dû sauter, mais en tout cas une chose est sûre: le tout a pris feu. Pompiers volontaires à la rescousse. Et ensuite… on attends encore, évidemment. Jusqu’à ce matin, vers 11h. Pas plus grave que ça. Par contre, conduire pour se rendre à un café Internet pour avertir mes clients et faire un brin d’épicerie parce que c’est là que se trouve le café Internet, le tout AVANT de boire mon café (pire: avant que l’Homme ne boive le sien!), ça c’est plus risqué!
On en revient souvent à ça… le plus gros problème en cas de panne de courant prolongé, c’est pas la bouffe, c’est l’eau!
Parce que la bouffe au pire on mange nos canne froide chez nous ou on se fais un p’tit feu dehors comme en camping… mais l’eau potable et tout ce qu’on fait avec de l’eau, c’est énorme!
On est équipés pour le camping aussi, alors y a moyen de s’arranger. Et pour l’eau… jusqu’à avant hier ça aurait été facile, mais là il en reste plus beaucoup, de la neige! (Et ce qui reste, je le boirais pas, hahahaha!)
Mais dans mon cas, le plus gros problème devient vite… travailler! J’ai pas besoin de grand chose, mais l’électricité c’est pas mal essentiel! 🙂
Oui c’est vrai qu’à la campagne, quand on manque d’électricité ,c’est l’approvisionnement en eau qui devient problématique si la panne dure.
Hier on a été bien étonnés de pas en manquer avec les vents de fou qu’on a eu.Et tous les arbres ont résisté sans problème!Pourtant ils se sont fait brasser pas à peu près!!!
J’ai toujours une p’tite inquiétude quand il vente comme ça.Je me dis que maintenant on ne peut plus se fier qu’il n’y ait jamais eu de tornade ou autres dans le coin.
P.S.:Le huard est toujours sur la rivière depuis dimanche,alors on a droit à 4 ou 5 cris dans le jour ou en soirée.
Ici aussi les arbres ont résisté… mais j’étais vraiment contente que le pin soit déjà coupé et débité! En allant à la ville voisine on a vu cinq ou six arbres tombés, que quelqu’un a dû couper et enlever du chemin. Ouille!
Wow, super pour le huard!