Ce matin en faisant le tour du jardin d’eau, j’ai vu quelque chose… Non, pas les nénuphars de l’an passé qui se fanent et se décomposent à la surface, mais parmi eux. Ah, et aussi sur le côté… Mais mais mais! On dirait bien… du caviar! Eh bien… presque! Ce sont, je crois bien, des oeufs de grenouille (et même de grenouille léopard, si on peut se fier aux images d’un livre qu’on a consulté)! Logique, puisque des grenouilles vivent dans le jardin d’eau et nous offrent des concerts en soirée malgré le temps frais. Oh, rien comme l’an passé, alors qu’elles avaient commencé bien tôt, mais quand même: les entendre, c’est un vrai signe de printemps! (Ça et… on a enfin plus de neige sur le terrain! Et le terrain devenu éponge se vide tranquillement, enfin lui aussi, vers l’étang, dont l’Homme a débouché les drains [ça c’était le problème réglable; celui auquel on ne pouvait rien, c’est que le sol semble avoir mis beaucoup de temps à dégeler en profondeur; maintenant ça va].)
Moi qui en suis justement à couver mon petit oeuf (plus si petit: j’en suis aujourd’hui au milieu de la durée moyenne d’une grossesse humaine!), je me dis que finalement, ça serait pratique de pondre quelque part et d’oublier la chose. Ah mais c’est alors qu’embarque l’instinct de maman ours, qui me fait somme toute préférer ma longue couvaison de précieuse cargaison aux aléas terribles de la ponte en étang. Car si vous grossissez la photo ci-dessous (en cliquant dessus) vous verrez qu’il y a là des milliers, si ce n’est pas des dizaines de milliers d’oeufs! Tout ça pour combien de rejetons survivants? Juste à y penser, je me dis que si mon futur petit me cause parfois des inconforts… au moins il ne risque pas de devenir la collation d’une tortue qui passait par là! (Ce billet est une présentation des hormones de la campagnarde, j’cré ben…)
ah, le regard qu’on peut avoir quand même dans cette situation!
😉
Drôle pareil, oui! 🙂
Bonjour Vieux Bandit!
J’attend toujours avec impatience d’entendre la 1ère grenouille.
D’habitude on en entend une un soir et puis quelques unes le lendemain. Mais cette année, comme elles se sont manifestées plus tard,elles ont donné leur 1er concert en groupe.
Je tiens un cahier de notes sur le jardin,la température,le moment du gel et du dégel de la rivière ,la date de la 1ère genouille etc. depuis 1984.
Ça me permet de m’y référer aussi souvent que le besoin s’en fait sentir .Même mes amis me demandent parfois de regarder dans mes carnets quand ils se posent des questions sur la météo des années passées!
Depuis plusieurs années j’ai également un carnet pour les oiseaux et un autre pour les soupers mémorables.Alors quelques fois je peut faire des recoupements sur des évènements en comparant les données des 3 carnets.C’est bien agréable.
Je fais ca moi aussi!
Voir: https://www.campagnonades.com/2009/09/journal/
Je note la météo (au réveil et plus tard si c’est remarquable), les visites, les pépins, les changements, les solutions, les nouveaux oiseaux (ou les grands groupes, etc.), les projets, les rendez-vous… et maintenant les semaines de grossesse!
Sauf que pour écrire le billet je ne me suis pas donnée la peine de fouiller dans le journal de l’an passé. Je suis pourtant certaine qu’on entendait les grenouilles en mars. Cette année, une soirée de grenouilles (et encore la, 2 ou 3), puis… tempete de neige! Elles ne sont revenues, pour un concert généralisé, que cette semaine.
Pour le journal, maintenant j’ai adopté un grand agenda annuel (une grande page par jour). Parce que mes petits cahiers… faisaient qu’il était difficile de retrouver une date précise (un an et demi = 3 cahiers. Où chercher le 6 mai?). J’ai maintenant adopté un modèle d’agenda, et j’y serai fidèle longtemps (je me connais…)!
J’ai de l’archiviste en moi, c’est sûr! 🙂