Si je n’ai pas d’envies trop bizarres avec la grossesse, j’ai quand même développé un certain attrait pour les desserts (pas que je n’aimais pas avant, mais je n’y tenais pas autant!). Or un soir récent j’ai eu une envie soudaine de pain doré. Et puis non, que je me suis dit: un pouding au pain. Et là c’est étrange, parce que je crois bien que jamais je n’avais fait de pouding au pain avant. Même que… je ne me souviens pas d’en avoir mangé déjà! Quand même bizarre, parce que ça finit par donner une sorte de… gâteau au pain doré! Apparemment qu’un corps de femme enceinte fait des liens inconscients quand il est question de bouffe. Je ne pose pas trop de questions!
J’ai donc ouvert ma super Encyclopédie de la cuisine de Jehane Benoit… et fait ce qui me tentait avec sa recette de pouding au pain. Voilà ma version.
- un litre de pain (même pas sec), coupé en dés
- 75 ml de sucre
- 75 ml de lait écrèmé en poudre
- 750 ml de lait
- 2 oeufs
- 5 à 10 ml de vanille
- raisins secs
Disposer les cubes de pain dans un plat allant au four (et attention, ça finit par gonfler). Mélanger le sucre, le lait en poudre, 125 ml de lait, les oeufs et la vanille. Quand le mélange est lisse, ajouter le reste du lait, mélanger et verser sur le pain. Garnir de raisins secs (en les ajoutant je me suis dit que (miam miam) si j’avais des fraises fraîches ou des bleuets, j’adapterais la recette!). Je n’ai pas mis de cannelle ou de muscade, mais ça aurait évidemment été bon aussi. Cuire au four à 160 degrés C (325 degrés F) de 50 à 60 minutes ou jusqu’à ce que la crème soit cuite.
Vous voyez les ingrédients? C’est du pain doré, ça! Alors on sert avec… beaucoup de sirop d’érable! Et on se promet… de refaire ça plus souvent!
T’as tout à fait raison; c’est du pain doré! En cubique 😉
Et c’est idéal pour passer le vieux pain et les fruits secs qui sont là depuis … on a oublié quand!
Et pour faire « oublier » qu’il s’agit de « restes », on ajoute un peu de chocolat… et si on a d’la visite; on le fait flamber!
Bref, c’est un truc pour toutes les occasions. Je trouve.
Chose certaine; ton pouding est magnifique.
Mioum: j’aime les recettes passe-partout!
Merci! C’est drôle: en prenant la photo, je me suis dit « merde, c’est le même plat que sur ma photo de pâté chinois! Va faloir que je m’achète d’autres beaux plats! » 😉
C’est dingue, je ne me rappelle pas non plus en avoir déjà mangé.
Remarque, je ne crois pas que quoi que ce soit me donne envie d’en manger. Autant je suis TRÈS dessert, autant je ne suis pas fan des crêpes et du pain doré…
Ça doit être pour cette raison que le spécialiste des crêpes ici, c’est monsieur! (Si, si! Il les fait « flipper » dans les airs. Ça impressionne les enfants ça, madame!)
Haha! Moi les crêpes, je les fais sur ma crêpière: pas de flippage dans les airs, siouplè! 🙂
Mais ce que je préfère, c’est les galettes (des crêpes salées). Bon, ça y est, j’ai besoin d’épinards et de fromage! L’envie me prend!
Crêpes? Vous avez dit crêpes? Épinard et fromage? J’en veux!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Nooooon! 😉 J’ai dit GALETTE! https://www.campagnonades.com/2011/03/crepes-et-galettes-meme-combat/
Et oui, là moi aussi j’en veux! (Dis-je en battant l’air de mes poings et en frappant le sol du pied!)
J’suis mieux de pas trop mentionner « crêpes » et « fromage » dans la même phrase ici…
Une affaire pour que monsieur décide d’en faire ce soir… et que ma soeur débarque pour souper (ça lui arrive 2 ou 3 fois par année de débarquer chez nous avec quelques fromages en proclamant qu’il lui FAUT des crêpes au fromage!)
T’es mieux, effectivement, car à moins de faire des crêpes dessert au fromage, on parle de galettes au fromage! Galette = salé, crêpe = sucré. N’en déplaise au mal nommé festival de la galette de sarrasin!
Désolée, désolée!
Mais la galette de sarrasin, ça se mange autant salé que sucré en fait, non?
(Histoire de goût zarbis: ma soeur mange ses galettes de sarrasin avec saucisses hot-dog et ketchup! Beurk!)
Hahahahaha: ouache! 🙂
Au festival, j’en n’ai vu que de la sucrée (mais j’ai pas vu grand chose encore!), mais point de vue langue… « c’est quand même ça qui est ça! » 😉
Ah la langue française!
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