Sur la photo, un roselin pourpré femelle… ou est-ce un roselin pourpré juvénile? Je ne le sais pas: les deux se ressemblent à s’y méprendre, et j’ai peiné pour identifier l’espèce, car je n’avais pas vu de roselin pourpré mâle depuis quelques semaines (d’autres sources de nourriture que mes mangeoires doivent être disponibles, voilà tout). Comme je vois cet oiseau venir et revenir à la mangeoire depuis quelques jours, toujours seul (du moins je crois que c’est le même!) et qu’il semble plus timide (ou curieux: il nous observe autant que nous l’observons) que les roselins arrivés en groupe au printemps, j’ose deviner qu’il s’agit d’un juvénile. Mais voilà, ce n’est qu’une hypothèse (et j’ai beau lui demander ses pièces d’identité, l’oiseau ne fait que m’observer de plus belle, la tête inclinée).
Si je vous parle de cet oiseau aujourd’hui, c’est pour chiâler un peu (si peu!). Voyez-vous, dans les bouquins sur les oiseaux (et on commence ici à en avoir une belle sélection, même si ça ne suffit jamais vraiment), on ne fait généralement pas assez de place aux jeunes et aux femelles. Si les deux sexes sont semblables, comme pour le geai bleu, ça va. Mais quand ce n’est pas le cas, je vous dis que les femelles qui veulent être identifiées sont mieux de se présenter avec leur mâle à leurs côtés! Et les jeunes avec leurs parents! Pas évident (pauvres adolescents: ils n’ont pas envie d’aller au resto avec papa et maman!). Vivement l’égalité pour les oiseaux dans les bouquins!
Je l’a trouve bien bonne cette tirade 😛
À bas le sexisme aviaire! 😉
Bien dit!
Hahaha!