Maintenant que le potager 3.0 est presque fini (il y reste courges et citrouilles), si je repense à ces trois années de jardinage maraîcher, je dirais qu’une de mes plus grandes surprises concerne les piments. C’est drôle, mais je ne les associais pas à notre climat, je n’avais pas encore compris à quel point ils poussaient bien ici. Cette année, j’ai fini mon enveloppe de semences de piments mélangés… et je dis ouf. Parce que… me semble que ça serait mieux de savoir ce que je récolte! Je ne suis pas experte en piments, voyez-vous… J’avais aussi acheté en caissette cette année quelques plants de piments d’Espelette. Le tout récolté et réuni, c’est une joie pour les yeux, vous ne trouvez pas? Et pour une fois, faut pas en croire Larry Hodgson: dans son livre sur le potager, il dit que les piments ne mûrissent pas après leur récolte. Euh… c’est faux. C’est la deuxième année que je vois les miens cueillis verts, laissés dans un panier avec les autres, rougir et orangir (…)!
L’an passé, j’ai déshydraté toute ma récolte et obtenu une petite poudre foudroyante à utiliser en très petites quantités. Donc il m’en reste! Donc… faudra trouver autre chose pour les jolis piments de cette année (je vous reviens à ce sujet!). Faudra trouver aussi pour l’an prochain, parce que je ne renoncerai pas à une culture aussi facile. Des plants pas trop grands, pas trop volumineux, qui se glissent à merveille dans un lit de culture où il reste un petit trou, moi, j’aime ça! Et si en plus je pouvais tous les identifier… une passion pourrait commencer!
Tiens, c’est une bonne idée, ça, faire pousser des piments! Je compte augmenter significativement l’espace alloué aux poivrons chez moi l’an prochain, mais je pourrais bien planter un plant de piments aussi… Quoique cette année, j’en avais… sans le savoir! Une amie m’avait refilé un plant de « poivrons banane jaunes » supposément doux qui, laissés sur le plant, mûrissaient rouges… et piquants! La version jaune douce était simplement immature…
Et mes poivrons orange Doe Hill aussi mûrissent après cueillette, comme tes piments! J’étais agréablement surprise de pouvoir déguster mûrs ceux cueillis verts au premier gel. Ils sont si bons, mûrs!!!
J’ai un peu moins de succès avec les poivrons. Cette année j’ai acheté des ‘orange fluo’ (oui, à cause du nom!), et ils ont bien fait, sont arrivés à maturité, tout. Avoir su, j’en aurais acheté d’autres!
Ça doit être ça: je dois partir mes semences de poivron trop tard, ça ne leur donne pas le temps de faire mûrir leur fruit. J’ai pas eu ce problème encore avec les piments (en général moins gros aussi!). Sinon, eh bien il vaudra simplement mieux que j’achève les poivrons en caissettes…
Chez moi les piments, vraiment, forment de petits plants très robustes. Avoir un potager ordinaire en rangé, je pense que je serais tentée de l’entourer de rangées de piments!
Wow! Ils sont vraiment beaux. Chaque fois que j’ai planté des piments, je n’ai pas eu de problème. Par contre, les poivrons font rarement des merveilles ici.
Il y a plusieurs années on a même cultivé des habaneros avec beaucoup de succès. Faut dire que cet été là avait été très chaud et que dire des piments… Haaaaaaaaaaaayoye, c’est hot ça madame! Quand on a décidé d’en mettre deux dans un poêlon, (erreur), y’a fallu faire sortir les enfants de la maison, c’était plus respirable…
J’en avais tellement eu qu’on en a congelé entier. Tiens, c’est peut-être quelque chose que tu pourrais essayer. Ou, tout simplement, tu les enfiles par leurs tiges et tu les fais sécher. Ensuite tu peux soit les mettre en poudre ou comme je fais ici tu les conserves dans un bocal et quand tu en a besoin, tu les fous entier dans ta fricassée pour donner un peu de piquant.
Quoique tu décides, porte des gants si tu en coupes, surtout avec le travail qui peux se déclencher d’un moment à l’autre… Chu fatiguante avec mes milles et un conseils mais on dirait que c’est plus fort que moi. J’ai pas de fille et je t’ai adopté! Ha! Ha!
Sortir les enfants de la maison! Ayoye!
J’ai des Jalapeno de la première année ici, déshydratés entiers (transpercés) dans le déshydrateur. Ils attendent encore que je les utilise… (Faux, j’en avais mis dans mon ail mariné!)
Ah, je me réserve la surprise de ce qu’ils sont devenus, mes piments! Oui je les ai coupés… non j’ai pas mis de gants! (Mais je savais que j’avais pas de bobo sur les doigts, en soi un événement, et j’ai fait bien attention de pas me toucher les yeux, etc.)
🙂
Tu me vois fort envieuse! Je n’ai eu aucun succès avec les piments. Les tomates, les herbes… ça pullule! Mais les piments; niet!
Eh ben… Pourtant, juré craché: je les néglige tout autant que le reste!
(Une plante, ça ne miaule pas. Avec moi, ça part mal… Faut donc que la chose soit assez résistante, parce que je ne comprendrai probablement pas ses appels à l’aide ni ses besoins criants! (Oui, ok, mon chien non plus ne miaule pas, mais les yeux humides d’un labrador réussissent à faire le travail!))
Je suis pourtant très loin d’être surprotectrice! Surtout avec ce que je fais pousser; je suis du genre « libres enfants de Summerhill » avec mes plantations! 😉
(un tantinet moins avec ma marmaille innombrable par contre!)
Ici, mes plants de piment d’Espelette n’ont pas apprécié le passage d’Irène…
Seulement 3 ou 4 petits piments de rien du tout ont réussi à s’en sortir!
J’adore les piments et tout ce qui est « piquant » en fait, mais c’est monsieur qui n’apprécie pas du tout! Alors ils n’ont pas trop trop de passe dans le coin.
Sinon, je crois bien que j’en aurais un bac plein!
Tiens, c’est rare, ça, que ce soit l’homme du couple qui n’aime pas! Hmmm… on peut pas t’en trouver qui sont doux et tout aussi jolis que les « méchants »? J’aime tellement la beauté de cette récolte-là! 🙂
Côté Irène, nous… Tsé la tornade à Trois-Rivières? Elle est passée ici avant. Des mégabourrasques qui ont cassé des arbres chez un ami. Nous? Presque rien… juste… une des deux portes de grange, arrachée et jetée sur la fourgonnette du beau-père… Misère.
Moi,c’est avec les poivrons que j’en arrache.
Il y a plusieurs années c’était tout le contraire.J’avais toujours de belles récoltes.Mais depuis ça a bien changé.
Cette année a été la pire de toutes.
Je crois que j’ai trouvé le bobo:l’acidité.Alors je vais mettre de la chaux et je verrai l’année prochaine ce que ça donnera…
Tu nous en donneras des nouvelles!
Moi j’ai piments et poivrons ensemble, dans le même terreau, et tu me fais remarquer justement que la terre des lits (donc celle du potager 2.0 et 3.0, mais pas du premier, quand mes poivrons avaient été navrants!) doit leur convenir (même si son acidité… je ne la connais pas!).
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