Tac, toc… tique

Par un beau samedi après-midi de début décembre, la terreur est descendue sur nous. Ou enfin… presque. Le Coco, en flattant Tango, a trouvé… quelque chose. Et qui dit quelque chose, sur la peau d’un chien, dit pépin, et pas de pomme! C’était, évidemment, une tique. Le dire, l’écrire, pas de problème. Penser au fait que ça suce mon chien… problème. Internet venant à la rescousse, nous avons appris quoi faire et nous l’avons fait (surmontant un dégoût instinctif pour le bien du chien, et illico!). L’Homme s’est armé d’une pince à sourcils. Le Coco, d’une lampe de poche. Moi, d’un flacon dans lequel j’ai versé de l’alcool et d’une boule d’ouate (le flacon pour y tuer la tique, la boule d’ouate pour désinfecter le bobo du chien — finalement l’alcool pour garder la tique n’était pas requis). Le Coco tenait la tête de Tango, et moi aussi. L’Homme a pris la tique dans la pince et a tiré doucement. Voilà le secret: il faut tirer doucement et constamment, en ayant soin de ne pas écrapoutir la tique (on imagine le liquide qui revolle… ou. a. che.). Après de vingt à trente secondes, la tique lâche prise (en réalité il a fallu s’y reprendre quelques fois) et on la pitche dans l’alcool. Quin toi! (J’ai ensuite trouvé des gants en latex pour que le Coco confirme que ni Roxy ni Tango n’avaient rapporté d’autre tiques — c’est normal qu’on n’en trouve qu’une [et encore, c’est la première que nous voyons: ces bestioles-là sont plus courantes… en banlieue!], mais j’ai voulu avoir coeur net et conscience tranquille [pendant qu’une partie de moi, issue de la partie la plus ancestrale de mon cerveau, hurlait l’horreur que la chose lui inspirait instinctivement!]).

Pour vingt dollars, notre clinique vétérinaire fait présentement analyser la tique, question d’en connaître le type et de savoir si elle était porteuse de maladie. Je ne suis pas très inquiète: six mois par an, Tango est soigneusement traité contre puces, tiques et autres désagréments sanitaires. Il était donc protégé à 100% jusqu’au… 1er décembre. Le 2, ça devait aller. N’empêche qu’on l’observe bien, juste au cas. Mettons qu’en ajoutant ça au fait que le 15 novembre j’ai vu des petites mouches et à celui que l’Homme s’est fait piquer par un moustique le même mois… on voit bien qu’il n’y a pas que des avantages à un automne clément!

(Comme c’est joyeux pour un… 500e billet sur le blogue!)

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16 réponses à Tac, toc… tique

  1. manon dit :

    Ben tu sais pas quoi, moi c’est dans le cou de ma plus vieille que j’ai eu le « plaisir » de voir une tique pour la première fois de ma vie. La tique bien accrochée au cou de la demoiselle qui avait alors 4 ans.

    Depuis on en a vu à l’occasion, mais pas ancrer dans la peau comme cette fois-là.

    • vieux bandit dit :

      Euh… je pense que je vais mettre ça dans mon tiroir « amnésie instantanée »! L’horreur!

      (Ça fait mal? Selon la petite? (qui n’est plus petite, dis-lui pas que j’ai dis ça!) Parce que mon chien a pas réagi mais tsé… un labrador…)

      • manon dit :

        La cocotte était plus terrifiée à l’idée qu’on veuille absolument lui enlever ça de son cou…. mais c’est bien accroché en maudit ça cette bestiole :S La peau du cou lui venait au complet et la tique restait solidement accrochée. (c’est plus le fait de tirer sur la peau du cou qui fait mal que de décrocher la tique je crois)

        J’ai dû la couper (la tique, pas ma fille) avec un coupe ongle finalement et retirer les 2 autres bouts ensuite.Mais la tique n’était pas gorgée comme celle de ton toutou. Elle avait plutôt le même allure qu’ici:

        http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=84&t=23888

        • vieux bandit dit :

          Ah ben voilà: mon labrador, qu’on tire sur sa peau… bof!

          Si « la tienne » n’était pas gorgée c’est que tu l’as trouvée vite, j’imagine (et oui, hein, sur un cou de fillette… ça se voit cette cochonnerie-là!). Ouache quand même.

          • manon dit :

            Mettons que la gugusse qui se lave pas et qui s’enlève pas malgré l’utilisation d’une débarbouillette attire l’attention assez vite!

            L’oeil accroche comme on dit! mais elle a été dans son cou assez longtemps (heure) le temps que je trouve ce que c’était et que je réussisse à convaincre la cocotte que je devais absolument enlever ça de là. Malgré tout ce temps, la tique ne s’est pas gorgée de sang. heille ça aurait été un méchant jowel dans le cou c’t’affaire-là gorgée de sang.

            • vieux bandit dit :

              Ouais ben l’Homme a eu très peur de faire éclater la bestiole. Pas facile sur le chien alors oui j’imagine sur une puce qui a peur! (Et pas facile de raisonner une enfant de quatre ans qui a peur… surtout si ses adultes sont pleins de dégoût! Une chance que ça m’est pas arrivé quand j’étais petite: je me serais sauvée dans la forêt! (ben quoi, je la connaissais mieux que mes parents!))

              • manon dit :

                Moi je lisais qu’il fallait à tout pris éviter de faire éclater la bebitte, mais je comprenais so-so ce que voulais dire cette recommandation vu l’état de la tique de ma cocotte. J’ai compris en voyant ta photo ya quelques jours!

                Ah pis oui la cocotte est allée se cacher, peinturer dans un coin pour pas qu’on lui touche ou essaye de tirer sur la patante dans son cou. C’est pour ça que ça a fini avec un coupe-ongle cette affaire-là!

  2. lyne dit :

    J’en ai trouvée une aussi dans le cou de ma chatte cet automne.
    Ouache!quelle horrible bestiole!
    Depuis ce temps j’inspecte régulièrement mes trois amis félins.
    Pas de récidive à ce jour.

    • vieux bandit dit :

      Mes chats ne vont pas dehors, alors ça va pour eux. Je pense que je trouverais ça pire sur un de mes chats: en proportion la tique semblerait plus grosse encore! Ells ne sont pas si fréquentes que ça tout de même: une seule ici en plus de deux ans, souvent avec plus d’un chien, c’est peu. (Fiou)

      Ça vient vraiment chercher un dégoût profondément ancré, je trouve. Je ne ressens rien comme ça pour les araignées, les insectes, les reptiles… rien que les parasites. Au même rang qu’une sangsue, je dirais. Yark.

  3. lyne dit :

    C’est la 1ère fois, en 33 ans ,que je suis confrontée à cette bestiole répugnante.C’est vrai que ça déclenche un sentiment de dégoût instinctif.
    J’aimerais bien ne pas avoir à revivre l’expérience de l’extirpation de la bête.
    J’imagine que pour l’instant ,avec le froid( et bientôt la neige), on ne doit plus être inquiets mais je vais continuer d’examiner mes copains félins.
    Comme on a de plus en plus de chevreuils dans le coin,j’imagine que le problème risque de s’amplifier.

  4. Catherine dit :

    C’est quand je lis de telles histoires que je me dis qu’heureusement j’ai des chats d’intérieur.

    Tango n’aura rien surtout s’il est vermifugé/traité pour ce genre d’imprévus. Souvent, ça dure un peu plus longtemps que 6 mois 🙂

  5. rococo dit :

    Bonjour !

    Ohhhh ! Quelles sont belles ces dernières photographies, merci de nous les offrir ! Puis les deux frérots-poilus, couchés de côté sur la table à langer, hum…..( chacun une petite couche peut-être !!!! )