Incroyable mais vrai: je ne vous ai jamais parlé de mes hémérocalles (hemerocallis, day lily)! Pourtant, gracieuseté de l’ancienne propriétaire, j’en ai beaucoup! J’ai une belle et longue et foisonnante rangée de traditionnelles et typiques hémérocalles oranges, mais aussi un peu partout dans la rocaille et les plate-bandes, des cultivars variés, de diverses couleurs, aux fleurs de simple à plus que doubles! Si je les aime? Eh bien… oui, mais je préfère les oranges toutes simples!
Voilà déjà longtemps que je sais que plusieurs fleurs sont comestibles… hémérocalles comprises. Sauf que voilà, j’ai des yeux de citadine (enfin, presque!) et je m’ébahis devant les fleurs, refusant de m’en priver pour y goûter. Les marguerites en bouton peuvent devenir câpres, je le sais bien, mais si vous pensez que je vais torturer mes fleurs favorites et me priver de leur voir le jaune au milieu des pétales, vous me connaissez mal! Peu à peu pourtant, j’intègre les fleurs à nos salades. La vesce jargeau que je combattais naguère est devenue légumineuse dans le saladier, et d’autres ont suivi le même chemin.
Mais ce n’est que cet été (je suis dure de comprenure, vous vous en doutiez déjà) que j’ai enfin compris… oh honte pour la traductrice que je suis! Lis bien, traductrice, lis: en gnalis, on dit day lily! Eh oui! La fleur de l’hémérocalle ne dure qu’une journée! Et nous, à la fin de chaque journée, on a tendance à… souper! Un et un donnent… une campagnarde qui, chaque soir avant de préparer la salade, est allée récolter une partie de ses ingrédients sur de magnifiques plants, où les pétales commençaient déjà de toute façon à flétrir! On ne perd donc rien du spectacle floral! Ah! Je suis lente, mais une fois que j’ai eu compris, c’est par poignées que j’en ai servi! L’an prochain, quand la saison des hémérocalles reprendra (il n’en reste plus que deux, tardives, à fleurir ici en cette fin d’août), mes salades reprendront de la pétale, croyez-moi!
ah! J’ai tout plein d’hémérocalles aussi! L’ancienne propriétaire de ma maison n’a toutefois laissé qu’une seule variété, les oranges! Ton assiette a l’air très appétissante! Comment les fleurs sont-elles appréciées par les autres membres de ta famille?
Entre ça et les feuilles de betteraves, le Coco-ado a fait plusieurs compliments à mes salades (m’en conte-t-il? va savoir!). L’Homme ne se plaint jamais non plus, et mes repas sont de plus en plus… inspirés. Ah mais ils ne se plaignent pas quand c’est cru, non plus! Et tiens, je remarque que l’assiette de la photo, ce qu’elle a dans sa fleur, c’est un ceviche! Et du poisson non plus, personne ne se plaint ici!
Chanceuse je suis!
J’en ai des oranges aussi. Mais je n’ai jamais songé à les manger même si j’avais vu Martine La Banlieusarde le faire !!
Mais d’apprendre que la fleur ne dure qu’un jour, je vais peut-être coloré mes salades, céviches et autres plats maintenant pour le souper !!!
Chaque tige porte plusietrs fleurs et avec leur floraison prolongée, on oublie le caractère éphémère de chacune. Et en les mangeant… on fait ce que je dis toujours de ne pas faire: le ménage! Hahahaha! Adieu les fleurs fanées: elles auront été mangées!
Oh! Et nous qui en avons planté des tonnes cette année!
Salades fleuries en perspective pour l’an prochain! 🙂
J’ai ai même déshydraté! (Les dernières fleurs) Je t’en reparlerai!
Ping :Un mois plus tard, le printemps 2018 — Les campagnonades