Crêpe crue au déshydrateur

J’ai un ami qui travaille chez Crudessence et qui nous fait découvrir des délices que nous n’avions encore jamais soupçonnés. Bon, maintenant que j’ai écrit cette phrase, je me rends compte que la plupart de nos amis nous font découvrir des délices, et nous essayons de leur rendre la pareille: c’est bien normal! Mais pour ce qui est de l’alimentation vivante, eh bien c’est son domaine à lui (un de ses domaines, devrais-je dire), et il déborde toujours d’idées pour réaliser des régals avec ce qu’il trouve quand il est chez nous.

Quand vous avez lu crêpe crue, vous y avez cru, vous? Quand il m’a d’abord dit oh, on pourra faire des crêpes crues! j’ai dû faire une drôle de face, du genre les sourcils veulent froncer mais les yeux veulent arrondir et ça donne ce que ça donne. Mais en une bouchée le lendemain matin j’ai été convaincue! Ah oui: je vous offre ici une recette à faire avant le coucher!

Et c’est une recette sans quantités que je vous offre aujourd’hui. Il paraît que les grands livres de cuisines français sont comme ça, sans quantités. Waou. C’est une toute autre façon de cuisiner! Pas que ce soit une mauvaise idée (plus j’y pense, plus j’aime), mais ça demande un apprentissage… autre, disons! M’enfin pour cette recette-ci, ce n’est pas très complexe: on cherche une texture liquide mais pas trop, bref, pas mal comme une pâte à crêpes. Et pour l’obtenir on mélange des noix du Brésil avec un peu d’eau au mélangeur (ça peut être long) et on ajoute de la banane et du miel. Sur des feuilles pour le déshydrateur (pas le grillage mais les feuilles flex), on verse la pâte pour former des cercles (à peu près), exactement comme pour une crêpe ordinaire (mais petite). Et on déshydrate (pas trop chaud: 45 F (110 F) ou autour de là) pour la nuit. Les crêpes, une fois prêtes, ne sont ni collantes ni friables. Et elles disparaissent à grande vitesse!