Des fois je veux en faire trop et je pars dans toutes les directions. Là, ces temps-ci, franchement, entre la puce et le boulot y a plus de temps, zéro, zéro, zéro. C’est comme ça, c’est pas grave, et on ne fait, ici, que ça: s’adapter au nouveau et… recommancer dès que ça change encore. La plupart du temps, le bordel est joyeux, alors je ne me plains pas; je vous explique plutôt un peu ma longue absence. Le site n’est pas à l’abandon, mais la Campagnarde est plutôt écartelée.
Il y a quelques mois, toute remplie de bonnes intentions, je me suis dit que le temps était venu pour les pousses et la germination. C’est facile, qu’y disent. Mais… oui. Un pot Mason, un élastique, un bout de filet, de l’eau, des graines. Ci-dessous vous voyez le début de mon premier essai de sarrasin (question de faire la promotion de ma région). Une leçon tirée de l’exercice: ça finit par gonfler et prendre beaucoup de place, du sarrasin germé. C’est pas pour rien que l’endos du sachet parlait d’une petite quantité (j’ai pas écouté au départ…). Ensuite quoi, on rince et on revide quelques fois par jour et on retourne pour égoutter.
Mais ensuite? Pour tout vous dire, je n’en sais rien. Je n’ai aucunement l’habitude d’ingérer des germes de quoi que ce soit (les fêves germées, oui, mais dans la soupe tonkinoise!). Je sais pas quoi faire avec ça, je ne sais pas comment les intégrer à mon alimentation, je n’y connais strictement rien. Et j’ai vraiment pas le temps de partir à la découverte de… rien. Alors mon super sarrasin germé, eh bien je l’ai… allez, vous vous en doutez, dites-le en choeur… je l’ai déshydraté, oui! Et moulu ensuite pour faire de la farine de sarrasin germé (au moment de le faire je me souvenais de tous les avantages pour la santé, tralalère, mais là… c’est bien enfoui quelque part dans mes neurones et ça ne me revient pas!). Et là, la farine de sarrasin germé attend dans un pot que je l’utilise.
Je crois que le message que je tente tant bien que mal de passer, c’est que je suis, simplement, débordée. Lecteurs, lectrices, je vous aime et m’ennuie, mais, surprise, surprise, être maman à plein temps et travailler à… temps plein… eh bien… voilà, c’est pas évident ni reposant (mais très, très valorisant, par contre!). Second message: la Campagnarde est humaine et pas plus. Ah, moi je le savais déjà, mais y a de mauvaises langues qui pensent que je me crois meilleure que tous (des gens qui ne savent pas lire, vous me direz, et vous aurez raison, mais tout seuls dans leur salon ces gens-là se croient le droit de cracher leur fiel sans passer devant un miroir avant, pauvres d’eux! Dommage: j’ai pas le temps de m’appitoyer sur leur insécurité!). Elle est humaine, je vous dis donc, et elle peine à tout mener de front. Alors je (la troisième personne, ça va pour deux phrases, mais…) n’abandonne aucun projet, je m’écartèle et m’aminçis, mais je poursuis. C’est juste que pour la germination… on reprendra l’idée une autre fois, quand elle aura… mieux germé dans mon esprit d’abord!
ah mais c’est que tu ne devrais pas t’amincir au point qu’on ne te voie plus!hihihi!On te prend quand tu es là,quand tu as le temps.Et quand on est sans nouvelles de toi on se dit que tu dois être bien occupée avec toutes les activités différentes auqu’elles tu t’adonnes.Je ne serai jamais de celles(ou ceux) qui te reprochent tes absences prolongées.Y a assez de pressions comme ça sans en rajouter.non mais…..
🙂
J’ai pensé à toi tantôt: ma fille a pris son bavoir style encolure t-shirt et m’a montré… qu’elle sait l’enlever, hahaha!
Un problème, c’est que je finis par oublier ce que je voulais raconter ou par perdre mes recettes! Bah, je finirai par les retrouver.
🙂
Un blogue est un espace de liberté, il ne faut pas l’oublier. Le blogue ne doit pas ajouter de la pression à la pression que l’on a déjà. Je pense aussi que malgré quelques absences, l’on finit par y revenir – au blogue – , parce que l’on pense à nos lecteurs – même s’ils ne sont pas des millions -. En tous cas, moi je pense à eux et je reviens me raconter un peu. Et puis les petits messages FB peuvent compenser les petites absences du blogue 😉
Les pousses dans les sandwichs et les salades, c’est délicieux. Cependant, je ne sais pas si ces utilisations permettent d’écouler toute une production!
Justement, j’ai jamais trop trippé sur les pousses dans les sandwiches: ça part mal!
Et oui, tu as raison… sauf que ce blogue pour moi n’est pas comme mes précédents. Il est vraiment important, et pas un endroit où juste ME raconter, si tu vois ce que je veux dire. (Je précise que je ne compare pas ce site à ceux des autres mais bien à mes repaires précédents, et il y a en a eu plusieurs et depuis longtemps!)
C’est un projet et une vitrine qui dépassent ce que j’ai fait avant, et qui foment aussi un besoin pour moi, quasi recluse (mais heureuse dans ma quasi réclusion) au fond de ma maison lovée dans son terrain au creu de son écrin campagnard.
heu, tu les laisses parler et tu fais ton affaire!
Tsé le temps c’est pas élastique à l’infini!
Même à la maison, moi j’ai pas le temps de tout faire (ce que je voudrais faire!), alors ne te met pas le monde entier sur tes épaules 🙂
En passant, salut!
Pis j’oublie pas ta cocotte pour les raquettes, dès que mon p’tit blond est trop grand pour la paire de raquettes de tout petit, je vais tenter d’aller te faire un coucou pour te l’apporter…
Mais je sais pas si ce sera cet hiver ou l’hiver prochain!
Saluuuut!
Exact que je les laisse faire! Je tire plein de leçons des folies des autres! 🙂
Tu vois moi j’avais oublié les raquettes! Merci! 🙂
Cette année elle va tripper dans son traîneau!
Tu es toujours la bienvenue, avec ou sans ta tribu!