Le kombucha, chez nous, est arrivé par un ami (l’homme qu’il vous faut!) il y a déjà quelques années*. Et est rapidement devenu le projet liquide de mon Homme, qui préfère son kombucha vinaigré et médicinal. Or moi je le préfère un peu sucré et pétillant, pas mal moins vinaigré (et médicinal, oui). L’Homme allant dans une direction et moi dans une autre (ou chacun dans huit à la fois, c’est selon), le projet a fini par être abandonné (pas grave, on a bien d’autres trucs à faire!). L’été dernier, notre envie de kombucha a été ravivé par quelques bouteilles offertes par un visiteur, et l’Homme en a gardé, promettant de s’y remettre. Chose qui ne se faisait pas, et moi je reluquais les bouteilles au frigo. J’avais aussi parti une culture (un scoby, pour symbiotic colony of bacteria and yeast) avec un peu de kombucha frais, et j’avais donc mes propres champignons (techniquement, c’est pas un champignon, c’est une culture bactérienne si je comprends bien). Un bon matin j’ai sorti la recette et réalisé (il était temps!) à quel point la chose est simple à concocter. En dix minutes j’ai commencé ma propre production: quatre litres de kombucha qu’on pourra bientôt savourer!
J’ai suivi la recette de base que donne gracieusement Crudessence en ligne. Je vous la redonne ici mais en précisant les ingrédients précis que moi j’ai utilisés. Il faut du thé, de la tisane, du sucre, le champignon/culture/mère de kombucha, du kombucha déjà fait (c’est un peu comme le yogourt en cela!), de l’eau et c’est tout. Ah, et un pot en verre de 4 litres, une étamine (j’utilise un sac à gelée qui convient à merveille à mes gros pots de verre) et un endroit où mettre le pot à l’obscurité et au chaud.
D’abord, faire bouillir un litre d’eau pour y infuser le thé et la tisane. Pour moi, thé blanc aux bleuets et grenade et tisane aux bleuets et açai. J’ai utilisé un pot Mason pour l’infusion: ainsi nul besoin de mesurer le litre autrement, et l’anneau retenait les étiquettes (pour du thé en feuilles, il faudra bien sûr filtrer; ici on doit d’abord et surtout passer le stock de sachets, alors j’en ai profité)! Verser dans le pot de 4 litres et y dissoudre 375 ml de sucre (bio pour moi). Ajouter 355 ml de kombucha (thé noir, hibiscus-églantier pour moi!) et 2,5 litres d’eau froide (bien heureuse que ce soit la bonne eau de notre puits!). Il ne reste qu’à ajouter le champignon (j’en ai trois ou quatre et non un dans ma culture de l’été, youpi!). Et voilà: on place au chaud dans l’obscurité et on attend!
Ça, c’est le début. Il faudra ensuite, dans 7 à 14 jours, y goûter, l’embouteiller, etc. Je vous en reparlerai!
*Kombuquoi? Une fois n’est pas coutume et je vous envoie sur Wikipédia. Si la chose pique votre curiosité, poussez vos recherches, bien sûr! Et si vous souhaitez d’abord et surtout y goûter, cherchez le kombucha de Rise, offert un peu partout! Sachez tout de même que c’est un thé fermenté et une boisson au moins deux fois millénaire réputée pour ses effets préventifs et guérisseurs (et détoxifiants). C’est une boisson probiotique riche en antioxydants et en glucosamine. Côté fermentation, ça n’a pas un taux d’alcool plus élevé qu’une bière désalcoolisée. On recommande d’en boire régulièrement pour profiter des bienfaits, mais attention quand même si vous y goûtez et que vous adorez: commencez doucement et augmentez progressivement la dose. Comme le dit Crudessence, vous risquez autrement une… purification radicale du système. 😉
Il est question de kombutcha partout où je vais de ce temps-là!
Le forum, ici, chez ma cousine 😛
J’en ai pas à la maison actuellement, mais oui c’est bon 🙂
J’attends que ma cousine m’en refile 😛
Tu l’aimes pétillant ton kombutcha?
Fait 3-4 ans que c’est d’actualité chez nous! Oui pétillant, et les bubulles viennent du jus de gingembre (vais devoir renouveler mon stock de glaçons de jus de gingembre). Mioum!
Faudrait bien que je goûte à ça un de ces jours!
(Mais pas vinaigré hein, j’ai horreur du vinaigre!)
Horreur? 8-0
Ah mais t’aimes pas ben ben l’alcool non plus, hein? C’est sûr que c’est fermenté…
Non je ne bois presque jamais, en effet. 🙂
À part le balsamique que j’aime bien, mais dans une recette pas tel quel, les goûts vinaigrés j’ai bien du mal à les apprécier!
(Et mon balsamique, c’est un 8 ans, alors il est presque plus sucré qu’autre chose…)
Bah tu vois moi le balsamique, ça me fait pas tripper. Mais c’est comme bien des trucs, le vinaigre, c’est pas supposé goûter ça à la fin de la recette, hein! 🙂
Marmotte! On venait d’en parler que je lisais dans le Coup de Pouce de janvier (retrouvé làlà) que le balsamique n’est même pas un vinaigre! C’est plutôt un mo¸ut de raisin cuit et recuit avant d’être mis en tonneau. Plus il y reste longtemps (je copie, là! jusqu’à 100 ans c’est écrit!), plus il est rond et sirupeux, plus les arômes de raisin et de bois sont développés. Faut acheter un produit italien, idéalement de Modène.
Merci: sans cette minidiscussion, je n’aurais pas retenu cette info! 🙂