Mon merle a perdu son bec, mon merle a perdu son bec… dites donc, j’ai grandi avec des chansons de cruauté envers les animaux! Quoi qu’il en soit, voici un merle d’Amérique (Turdus migratorius, American robin) qui se promenait dans mon potager. Au moins deux merles (un couple?) sont très souvent visibles sur notre terrain. Ornithologue plus que néophyte, j’ai eu besoin d’un guide pour identifier cet oiseau commun entre tous. Petite, pourtant, je l’appelais rouge-gorge (c’est une erreur! Le rouge-gorge (Erithacus rubecula) est un petit oiseau brun et… européen!). Je tente ici de sortir la campagnarde de son ignorance…
Il mange: vers de terre, insectes, coléoptères et chenilles (surtout au printemps et en été), fruits (cerisier de Virginie, épine-vinette commune et sorbier, cerises aigres-douces, raisins de vigne et tomates (ouille!), mais surtout en automne et en hiver).
Ses prédateurs: chats (pas les miens qui restent sagement à le regarder par la fenêtre!), lynx roux, grand-duc d’Amérique et chouette rayée, ratons laveurs, écureuils gris, écureuils roux, tamias, épervier brun, corneilles (attention les merles, y en a beaucoup ici!), geais, quiscales et serpents.
Son chant: on le trouve ici!
Fait intéressant: c’est le merle, pas l’hirondelle, qui annonce vraiment le printemps!
Pour en savoir plus sur sa nidification et sa reproduction, suivez les liens!