Rage de chocolat et aucune envie de commettre une erreur linguistique, ni en propageant un anglicisme ni en ajoutant une impropriété? (C’est la Saint-Valentin, après tout, et il faut veiller à ne pas manquer de chocolat et à ne pas commettre d’impair avec sa langue…) Il suffira de dire fudge sans ajouter au chocolat! Merci, Grand dictionnaire terminologique, toi qui me dit:
Il est préférable de conserver l’emprunt fudge pour désigner la sucrerie nord-américaine bien connue : produit mou et crémeux, coupé en carrés. C’est qu’il existe déjà, en confiserie, le fondant, sucre cuit travaillé, blanc et lisse, ou bonbon cristallin au sucre très fin, parfumé et coloré, produit que les anglophones appellent d’ailleurs fondant et avec lesquels il importe d’éviter toute confusion. Le fudge maison est fait de sucre, de sirop de maïs, de lait, de beurre et le plus souvent de chocolat, cuits ensemble puis battus. Noter que les termes fudge et son synonyme fondant américain ne doivent être suivis d’un déterminatif que si le produit est parfumé à un autre arôme que le chocolat; par exemple : fudge à la vanille ou fondant américain à la vanille.
Cinq ingrédients, un mélange rapide et une petite heure et demie d’attente, c’est pas si mal pour calmer une rage, non? C’est Betty Crocker qui m’a dépannée (la marque et l’entreprise, pas la dame qui n’a jamais existé!).
- 415 ml de lait concentré sucré (une boîte)
- 340 g de brisures de chocolat mi-sucré
- 25 g de chocolat non sucré, haché
- 160 g de noix de Grenoble, hachées
- 5 ml de vanille
Couvrir un moule carré de 20 cm de papier parchemin (ou le graisser). Dans un bain-marie, faire fondre le chocolat et y mélanger le lait. Quand le mélange est lisse, ajouter la vanille et les noix et verser dans le moule. Réfrigérer 90 minutes et couper en petits carrés.
La texture obtenue me dit qu’on pourrait aussi faire des truffes avec ce fudge et les rouler dans le sucre à glacer, le cacao, la noix de coco, etc. Pour moi c’est surtout une bonne façon de régler une rage impromptue de chocolat!
C’est simple comme ça? Pourquoi diantre pensais-je que faire du fudge était compliqué???
C’est mieux pour ta ligne de le croire! Moi je dis… refile la recette à Éléo! 🙂
C’est certain que je lui montre ça!
Dit moi donc madame linguiste…
Mes coeurs de chocolat de la st-valentin… J’aurais pu les appeller « fudge à la tangerine miel » tu crois?
ou bien c’est plus comme une truffe choco-tangerine mais moulé en forme de coeur?
Pour sur, c’est pas un fondant car ce n’est pas du sucre cuit à la bonne température, ça je sais!
OH attention! La linguistique est une discipline à part entière, et je ne suis qu’humble traductrice! Et en plus, là ça te prendrait un(e) terminologue!
D’instinct je dirais oui, fudge à la tangerine miel, parce qu’une truffe c’est en forme de boule. Mais c’est d’instinct, et je suis sûre qu’un(e) terminologue pourrait y passer des heures et te fournir une réponse trè snuancée et précise! 🙂
ben alors!
En attendant, j’ai choisi d’écrire « coeur choco tangerine » pour mon dessert suite à la lecture de ton billet d’hier 😉
ben quoi?
Tu peux pas te tromper! 🙂