Du pain c’est bon et du chocolat c’est bon… donc du pain au chocolat c’est très très bon, non? C’est ce que je me suis dit en voyant la recette! Et c’est encore une recette de pain sans pétrissage dont on fait la pâte d’avance, comme je n’arrête pas de vous le dire depuis mon premier billet sur la fameuse méthode (je me répète mais je ne me dédis pas!). La recette est ci-dessous mais je vous dis tout de suite que le résultat m’a laissée un peu perplexe. C’est que… je sais pas… juste à regarder et à sentir le pain, on croit qu’on va mordre dans un gâteau. Et… non. C’est bien un pain! Et c’est zarbi, bon. En tout cas, la campagnarde n’est pas encore convaincue. Par contre, ah! La campagnarde a vaincu sa peur du mot ganache avec cette recette-là! Ben oui. J’sais pas pourquoi mais le mot m’intimidait. Ça me semblait compliqué. Ça ne l’est pas (merci GDT):
Mélange de chocolat, de crème et de beurre, souvent aromatisé, qui est utilisé pour napper un gâteau, fourrer une pâtisserie, etc.
Alors pour une pâte qui fera deux miches et qu’on peut doubler (je copie les mesures impériales, désolée pour le manque de purisme):
- 4 oz de chocolat mi-sucré
- 1/2 tasse de beurre non salé (du beurre salé ça n’entre pas chez nous!)
- 1 3/4 tasses d’eau tiède
- 1 1/2 cuillerée à soupe de levure
- 1 1/2 cuillerée à soupe de gros sel
- 4 gros oeufs, légèrement battus
- 2/3 tasse de miel
- 5 1/2 tasses de farine
- 1 tasse de poudre de cacao
- 5 oz de chocolat mi-sucré finement haché
- Beurre ou huile neutre pour graisser la plaque à pâtisserie
Ganache: Faire fondre les 4 oz de chocolat et le beurre dans un bain-marie (ou au four à micro-ondes) jusqu’à ce que le chocolat soit fondu, mélanger et réserver.
Pâte: Mélanger la levure, le sel, les oeufs, le miel et l’eau. Ajouter la farine, le cacao, la ganache et le reste du chocolat sans pétrir mais pour bien mélanger (si vous le faites à la main, mouillez vos mains). Laisser lever environ 2 heures avant de réfrigérer; la pâte se travaille mieux le lendemain.
Pain: Couvrir de papier parchemin une plaque à pâtisserie. Saupoudrer la pâte d efarine et en couper une boule de la taille d’un pamplemousse. Formez une boule en faisant des quarts de tour, en envoyant la pâte vers le dessous. Laisser lever sur une plaque à pizza pendant 1h40. Badigeaonner d’oeuf battu. Vingt minutes avant la cuisson, allumer le four à 450F. Placer le pain au centre du four et cuire environ 35 minutes.
Bémols: Je n’ai pas trouvé que la pâte se travaillait bien du tout! Fair eune boule, je sais faire, j’ai l’habitude, mais la pâte brisait au lieu de s’étirer. Ça n’a pas semblé endommager le résultat, remarquez bien. J’ai eu l’idée (moi et mon gâteau en tête) de mettre des brisures de chocolat. Je ne vous le recommande pas. Pour la cuisson, j’ai fait précisément ce que je décris ici et que je tire de mon bouquin. Or le premier pain n’était pas cuit correctement: perte quasi totale parce que je n’ai pas écouté mon instinct qui me le disait bien. Comme pain-pain, je dis bof. Mais on a quand même eu une idée ensuite… pour ne rien gaspiller. Je vous en parle demain!
C’est bien les « erreurs », ça nous permet d’apprendre et de prendre confiance en soi pour la suite 😉
Et justement, comme mes billets sont écrits d’avance ces temps-ci, la confiance pour la suite a été mise en oeuvre et bien utilisée! 😉
Il ressemble à mon mien de pain quotidien. J’adore! Il a créé une addiction dont on souffre tous depuis des années. Tant pis.
ps; tu m’as mis cette foutue chanson dans la tête! gr! 😉
Ouais, moi aussi. Puissant, comme ver d’oreille! Je prédis du Dassin dans ma journée, certain! 🙂