Au début de l’automne, quand les circulaires des épiceries locales pensaient que je ferais des bouillis et offraient (comme les producteurs, etc.) pour pas cher plein de beaux légumes racines, on a fait le plein de carottes. Et j’ai fait des conserves de carottes dans l’eau (autoclave requis). C’est si facile (quand on a les outils)! Et le résultat c’est que j’ai un légume d’accompagnement déjà prêt pour les soirs où ça règle un problème ou même juste une question. Mieux encore: mes carottes sont sucrées et délicieuses, et ma fille les mange… à deux mains!
J’ai simplement suivi la bible des conserves de Bernardin. Simple, je vous dit! (la difficulté n’est pas dans l’exécution mais dans l’effort (et le temps à trouver pour cet effort en pleine saison des récoltes et conserves, etc.): c’est du travail quand même, ce qui explique un peu que je n’aie pas eu le temps de vous en parler à ce moment-là! Du travail d’automne, oui, mais une récolte… tout l’hiver!).
Il suffit de laver et de peler les carottes (rinser ensuite). Les minicarottes peuvent être laissées telles quelles mais pour le splus grosses il faudra trancher ou couper en morceaux. J’ai choisi de les mettre en pots crues (je me sauvais une étape, et ça compte!). Vos pots sont propres, vos sceaux au chaud dans l’eau, tous vos accessoires de conserves prêts? On y va! Il suffit de remplir les pots de carottes jusqu’à 2,5 cm du dessus (au choix on peut ajouter à chaque pot du sel: 2 ml pour un pot de 500 ml ou 5 ml pour un pot de 1 litre). Ajouter de l’eau bouillante pour couvrir les carottes, faire sortir les bulles d’air et vérifier l’espace libre de 2,5 cm. Sceller et placer dans l’autoclave. Pour tous les détails de la mise en conserve à l’autoclave si vous débutez, l’incontournable référence est le site de Vincent: allez le consulter!
Stériliser à l’autoclave 25 minutes pour les pots de 500 ml et 30 minutes pour les pots de 1 litre. En profiter ensuite chaque fois que le besoin s’en fait sentir!
subito presto 😛
ha oui quand il faut un accompagnement et que oup pas de temps, ben voilà les carottes déjà prêtent 🙂
as-tu des producteur qui vendent des « carottes à chevreuil » dans ton coin?
Non mais entre le mien et le tien, oui (et on passe par là). Pourquoi? Et quelle est la différence?
ben des fois ces grosses poche-là coûtent presque rien.
Les carottes sont souvent trop grosses pour « le détail ».
Comme tes asperges pas assez « drettes »? Eh ben! Merci du tuyau! M’en fiche-tu, moi, de la grosseur!