J’ai chez moi ces jolies fleurs vivaces aux longues tiges. Grâce à Deborah, je sais maintenant que ce sont des rudbeckies laciniées ‘Golden Glow’ (Rudbeckia laciniata)! Elles sont fort résistantes: on a en replantées ici pendant la floraison (jamais une bonne idée, bien sûr) et l’années suivante elles étaient aussi robustes que les autres. Elles font jusqu’à deux mètres de haut et leur floraison est prolongée (début octobre, oubliez ça, mais tout juillet et août). Les miennes sont toutes en plein soleil, mais elles peuvent tolérer la mi-ombre (mieux que les autres rudbeckies, selon Larry Hodgson).
Elles sont indigènes, et une petite recherche en ligne me dit qu’on se les refile de génération en génération dans certaines familles, tant elles sont faciles d’entretien et pratiques en plus d’être jolies. Elles résistent aux lapins et aux chevreuils (pas un problème ici, car les fleurs sont trop près de la maison pour qu’un chevreuil s’en approche) et attirent papillons et pollinisatrices.
Évidemment, plein de gens vous diront de couper les tiges à l’automne pour faire du ménage. Non seulement ce n’est pas nécessaire (z’avez rien que ça à faire, vous? Comme ma voisine qui sort sa tapette à mouches… dehors?!), mais c’est même une mauvaise idée de façon générale, puisque de nombreux insectes hivernent dans les tiges sèches des plantes laissées en place. Et comme les ravageurs arrivent plus vite au printemps que les insectes bénéfiques, autant laisser la végétation en place pour les insectes bénéfiques et leur donne run coup de pouce. D’autant plus qu’après l’hiver, les tiges seront déjà au sol, écrasées par la neige, et formeront un bon paillis décomposable pour les fleurs de l’année, qui n’ont aucune difficulté à passer à travers leurs résidus de l’an passé.
Ah, « bouquets jaunes », c’est joli! 🙂
Et oui, une belle haie!