Cette année, je m’étais promis de faire comme Manon et de mettre en conserve ma sauce à pizza maison pour en avoir sous la main toute l’année. Car je vous ai parlé et reparlé de ma pizza maison, et le plaisir se poursuit: chaque semaine ou presque, je nous sers une variante sous forme de pizza (faudra d’ailleurs que j’aille chercher le reste de la tétragone au jardin pour faire office d’épinards). Mais pour canner une sauce, encore faut-il avoir choisi une recette, l’avoir adoptée et avoir eu pour elle l’approbation de la famille mangeuse de pizza. Or… j’ai moi-même développé la sauce que nous aimons, et finalement, ce n’est pas le chaudron pour les conserves qui me sert à préparer ma sauce, mais d’abord et avant tout mon déshydrateur! Car à la base, ma sauce est, vraiment… un pesto de tomates séchées!
Je réshydrate un peu de tomates dans de l’eau chaude, et je les passe au mélangeur (Magic Bullet, un cadeau que j’ai cru futile mais qui est fort utile) avec de l’ail frais, de l’huile, des noix de pin et du parmesan. Ajoutons poivre et fines herbes séchées du potager, et le tour est joué. Souvent je fais de trop grandes quantités, que je garde au congélo: la prochaine fois, suffira de sortir le pot une heure ou deux avant de faire la pizza (au moment où je fais ma boule de pâte pour qu’elle se réchauffe et se ramolisse: facile!). C’est tout! Et c’est délicieux.
Les tomates déshydratées, j’en fais une maladie. Surtout depuis que je ne paye plus le prix de l’épicerie! J’en mets dans toutes mes sauces, mes soupes, un peu partout. Aussi la fin de mon été a-t-elle été bien déshydratée: j’ai dû faire déshydrater autour de 15 kg de tomates italiennes, en plus des miennes que je n’ai pas pesées. Je les conserve au congélateur pour éviter tout risque de pas-exactement-assez-déshydraté (je ne voudrais pas en perdre un gramme!) et c’est tout: reste à voir si ça suffira jusqu’à l’an prochain! Au fait, pour les déshydrater, j’ai trouvé le meilleur truc jusqu’à présent pour moi: je coupe les tomates italiennes en six ou en huit sur la longueur (pour obtenir des quartiers et non des tranches) et je place pelure dessous sur les plateaux du déshydrateur. C’est encore une idée (adaptée!) de Manon, ça, car elle avait déshydraté des fruits (des fraises, Manon?) l’an passé de cette façon, ce qui en conserve le jus, en quelque sorte: rien ne coule à côté, tout déshydrate dans la pelure. Parfait!
C’est le fun de lire comment les habitudes d’une personne peuvent être adaptées pour la réalité d’une autre!
Tsé quand on écrit un truc c’est forcément pour que les autres fassent pasreil, mais pour qu’ils s’en inspirent.
Je suis contente de lire ça 🙂
C’est le combat de ma vie, Manon, d’apprendre à être plus flexible. Je cherche instinctivement des méthodes, des structures, des règles… et avec le temps je comprends que j’ai, au fond, besoin de solutions plus souples, plus organiques. Alors oui, l’inspiration au lieu de la marche à suivre. Petit à petit, j’y arrive!
hum relecture de mon commentaire… visiblement j’ai escamotté un « pas » devant le « forcément »!
j’adore l’idée de ta sauce/pesto à la tomate séchée en passant!
Hahaha, je l’ai lu, ton « pas »! 🙂
ouin, il faut dire qu’il a laissé une trace de son « s » bousculé dans le « pareil »!!!
hahaha!
Comme dirait ma fille: Similaire, mais pas payeil! 🙂