En cinq ans (c’est notre sixième été), le potager a fait du chemin et pris de l’ampleur. Sans compter les arbres et les arbustes, en ne comptant que les lits de culture de divers types et à divers endroits (plusieurs ne sont pas visibles ici, dans ce qui forme le potager), j’arrive à un bien approximatif total de 645,5 pieds carrés. Les lits sont en bois acheté (les premiers), en bois de grange récupéré, en… baignoire (oui! laissée sur le terrain, elle a été récupérée!), en gros bacs de plastique et en métal (les quatre nouveaux lits ronds étaient auparavant deux grandes feuilles métalliques). Le carré de la première année est encore là, mais plus haut qu’avant (et trop grand, d’ailleurs: je peine à en désherber le centre!). Voici une vue d’ensemble du potager, prise du toit vers la mi-juin (les plantes y sont mais elles sont encore petites pour la plupart):
J’ai tant de choses à dire… aussi bien commencer par un début. J’ai des herbes et des légumes vicaces au potager. Plusieurs menthes (lime, orange, chocolat, gingembre, verte, cataire, etc.; dans la première photo tout en haut? De la menthe indigène dont j’ai transplanté trois ou quatre petits brins l’an dernier! Elle a repoussé au printemps jusqu’à l’autr ebout de son lit et même par les côtés entre les planches; elle sert de paillis vivant à deux plants de tomates… perdus sous la menthe en ce moment!) dans les plus petits lits, livèche, sariette d’hiver, etc. (beaucoup de fines herbes sont ailleurs). Ici, mes oignons égyptiens, plantés l’an passé (un début de bulbille au sommet qui fera pencher la plante jusqu’à ce que le bulbille s’enracine et fasse une autre tige, qui fera son bulbille, ainsi de suite, ce qui fait qu’on les appelle walking onions, des oignons qui marchent!):
L’un des côtés longs du potager est doté d’une haie plus ou moins libre, avec tournesols, lupins et pivoines (et plus!). À l’automne, je vais diviser ma valériane pour qu’elle aille dans cette haie-là, car elle fleurit en blanc plus haut que les pivoines et lupins, mais au même moment, et ça sera magnifique tout ensemble. De l’autre côté, mais maintenant plutôt au milieu, il y a un long lit bas que nous avons rempli de lupins et d’autres fleurs. Pourquoi des fleurs non comestibles au potager? Parce que c’est joli, bien sûr, pour briser la monotonie et égayer le tout, mais surtout pour attirer les pollinisatrices!
Pour les treillis, on improvise au mieux chaque année. Tout à droite sur la photo d’ensemble, un nouveau long lit bas (le long des rhubarbes qui vont mieux cette année et deviendront énormes avec le temps) accueille mes arbustes futurs qui porteront les baies de goji; pour cet été, alors que les gojis sont petits, ce sont des haricots qui y poussent et l’Homme a fabriqué de quoi les faire grimper. Ici, une de mes rangées de pois sucrés, qui s’accroche à ce qui était jadis une grosse cage à chien (laissée par les propriétaires précédents):
L’an passé, l’Homme m’a créé une cage à courges (ci-dessous). Cette année on y trouve des laitues, du mesclun, des betteraves et des bettes à carde. Avec derrière (devant sur la photo) des capucines qui vont grimper et aux coins des melons de souris (mini concombres) qui devraient aussi grimper. La station météo est sur la cage à courge depuis l’été dernier.
Ha que j’aime ça voir ça!
C’est cool ta photo « semi-aérienne ».
J’ai fait mes buttes sans rebord cette année.
Mes premier ronds de roche potager d’il y a quelques année accueil maintenant tout de sorte de chose « autres.
Pour le premier un poirier et des framboises sauvages qu’on laisse faire dans ce rond et un superbe plant de thym-citron bien établi au travers des roches.
Le 2e les plants de fraises hâtives qui se sont multipliés joyeusement et que j’ai laisser faire, ma mauvaise herbe le thé des bois, un groseillier qui s’est marcoté tout seul, et un plant de camerise (oui il est seul) récupéré je ne sais plus où et des topinanbour au travers de tout ça.
Le dernier rons a des petits bouts d’asperge, un beau plant de sauge, des topinanbour et des ronces de mûre sauvages veulent y sauter!
Ça n’a plus rien à voir avec le début de potager « annuel » du départ!
J’ai des arbustes à baie (semences Marie-Victorin) à faire germer (c’est loooong!), on a un bébé verger (en haut sur la photo), des baies sur la gauche et plus loin. Les asperges semées ont un lit mais les anciennes repoussent aussi à côté d’un autre et dans celui-ci. Mais pas de fraises encore sauf les sauvages qui sont partout (wouhou!).
Le thym citron, une révélation! J’ADORE!
Le thé des bois… j’en veux, j’en cherche, je vais en…. semer! 🙂
Les topinambours poussent pas ici (là où on les a essayés, à 3-4 endroits en plein sol.
Le thé des bois ici il est chez lui tellement j’ai d’ombre sur le terrain et de sous-bois. J’ai ai donner des touffe à ma cousine pour le sous-bois qu’elle s’est créée. Il a bien repris dans cet environnement.
Les topi, tu es certaine que ce n’est pas les rongeurs qui les ont bouffé et transporté ailleurs!
On a commencé un lit (aux allures très naturelles!) pour nos matteucies fougères à l’autruche cultivées, ça pourrait aller là, mon thé des bois… on verra: chez nous c’est surtout ouvert/ensoleillé.
Les topi, oui, pas mal certaine. On les a mis dans un sol très dur (pas grand autre choix: mon sol est très tappé et je ne veux pas mettre ça proche du potager). C’est peut-être intuable en général, mais ça ne fais pas le travail que j’espérais pour ameublir le sol (je m’étais dit bah, on les cueillera quand y en aura tant que le sol a ramolli!). On va ré-essayer quand on en trouveras, mais c’est pas évident à trouver… je trouve! 😉
Tu trouves ça difficile à trouver des topi et du thé des bois?
Faudrait que je t’en apporte le jour où je viens porter la paire de raquette à ta fille 😉
J’ai justement une paire de raquette pour enfant de trop, les miens ont trop grandi déjà!
Oui: pas de thé des bois proche (y en avait pourtant quand j’ai grandi, mais mes « spots » de jadis sont maintenant sur le terrain d’autrui!), et des topis, je sais pas où trouver ça!
Ma fille va vraiment tripper à faire de la raquette: cet hiver elle n’enfonçait pas encore, mais l’an prochain, on oublie ça!
Wow! C’est beau tout ça! Je suis impressionnée 🙂
Ça me fait du bien de regarder tout ça, de voir que même si on a l’impression de reculer par bouts, on fait quand même du chemin.
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