Saviez-vous que le persil est une bisannuelle? On a tendance à la traiter en annuelle: on cueille et consomme ses feuilles la première année et on l’arrache (ah, le fameux ménage automnal du potager qui me me laisse pantoise). Oubliez donc une fois pour toutes ce ménage-là, et l’année suivante, avec un peu de chance, votre persil reviendra et montera en graines. Suffira de les récolter… et voilà la continuité assurée! (la suite de la saison 2014 aura parmi ses thèmes la préservation de semences, vous verrez!)
Les bisannuelles doivent être dans l’air du temps, car Larry Hodgson en a fait le thème d’un éditorial récent. Il parlait plutôt de fleurs, remarquez: il lamentait le manque de vraie plates-bandes à l’anglaise, libres et déjantées, au Québec, et disait que ça vient de notre timidité avec les bisannuelles, qui se re-sèment et donnent un dynamisme inopiné à un parterre fleuri. Chez nous? On a intégré quelques fleurs bisanuelles au potager, dans une sorte de lit-haie, sans même le savoir, ce qui nous donne des bonheurs au gré du hasard des floraisons. C’est donc quelque chose à intégrer et auquel repenser.
Et ce qui vaut pour le persil (frisé ou plat) vaut aussi pour le persil-racine que voilà (Tango a eu la délicatesse de regarder ailleurs pour ne pas voler la vedette; quelle humilité!).
Tu verras, ça produit des graines en cibole!
J’en ai fait l’expérience déjà.
Mais elle ne sont pas viables beaucoup d’années (2 ans il me semble)
J’en donnerai! Ou je ferai un gros coin persil et on passera l’été en taboulé!
Pour la viabilité, 2 ans serait logique. Mais je garde toutes mes semences au frigo bien au sec et elles semblent (de façon générale, là!) rester saines longtemps. J’ai un taux de germination qui frise la perfection (bien contente), alors on verra… 3, 4 ans? Si je laisse monter en graines tout le temps, j’aurai jamais besoin de le savoir, je pourrai toujours utiliser les semences « fraîches »! 🙂
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