Cet été, pour moi, une piqûre de bourdon et deux de guêpes. Mouches et maringouins, je n’ai pas compté, mais c’est à peu près fini (sauf pour les nonos qui aiment les feux de camp dehors en soirée, comme nous). Mais c’est pas juste d’elles que je parle quand je dis que c’est l’été des bebittes au potager. C’est peut-être que j’en suis à un 6e potager, peut-être que je regarde meiux, je ne sais pas, mais j’en suis à me poser des questions côté éradication/sauvetage. Car voyez-vous, écrapoutir des bebittes… chu pas capable. Je l’ai fait pendant, oh… quinze minutes. Dans les cerises de terre, à écraser les insectes adultes et leurs larves, comme ça:
Après quinze minutes je frôlais la crise de panique avec battements de coeur erratiques, sueur et sensation claustrophobique. Tuer des bestioles entre mes doigts, ce n’est pas pour moi. Ladite bestiole, la chrysomèle rayée du concombre, se lance par terre sur le dos (comme la cochonnerie qui mange les lis, là, le criocère) quand elle se sent visée et disparaît dans le paillis avec mes gouttes de sueur paniquées. C’est la deuxième année que je vois cette chose ravager mes feuilles de cerises de terre (peu de pertes de fruits, mais les plants peinent à croître autant qu’avant), et y semble que je n’ai pas bougé les cerises de terre assez loin. Faudra voir… parce que les cerises de terre impromptues du tas de compost ne sont pas attaquées!
À part ça, les bébés asperges se sont fait attaquer par des bébés limaces, qui grimpaient jusqu’en haut pour bouffer les feuilles. J’en ai lancé, des bébés limaces et j’en ai écrasés. (Oui je sais, ce ne sont pas des bebittes mais des mollusques, mais côté panique campagnarde, le résultat est très semblable…) Les coquilles d’oeufs ont sûrement aidé, mais il a quand même fallu y aller manuellement. Ensuite, la foutue teigne du poireau. Elle a attaqué mes queues d’oignon (pas toutes et c’est pas la fin du monde) et même, un peu, mon ail, pourtant placé vraiment très loin du potager contenant les autres alliums et les alliums passés. Pas vraiment de perte de bulbe et à peine quelques fleurettes, mais… l’an prochain, faudra arroser de BT ou encore utiliser des couvertures flottantes. Misère.
Y autre chose, sûrement. Comme cette jolie chenille du papillon du céleri, qui tente chaque année de bouffer ma livèche (eh oui, ça goûte le céleri…). Celle-ci a eu droit à sa feuille… et à un déménagement lointain.
Je ne peux pas vraiment me plaindre de toutes ces bestioles. Elles ont bien le droit de vivre (c’est juste que chez le voisin, ça serait mieux, tsé…). Mais moi… je dois de mon côté trouver une solution. Plusieurs, en fait. C’est pas un problème: on rajoute ça sur la liste des réflexions hivernales à venir…