Phlox

C’est ici que la campagnarde avoue (attention attention!) qu’avant de campagnonner, elle devait être capable d’identifier tout au plus une vingtaine de plantes. Bon d’accord, peut-être, comme vous, une centaine (non mais pensez-y: tulipe, rose, marguerite… ça s’accumule vite!), sans leurs caractéristiques, leur nom latin ni leur sous-espèce ou que sais-je encore (qu’est-ce que c’est? une fougère, une rose, oui, bon, mais c’est comme répondre un humain quand je demande qui est là!). Pour celles-ci, qui poussent haut et fort (offrant un parfum proche de celui du lilas) dans une plate-bande à l’avant, la campagnarde se fie sur sa maman, qui a dit, catégoriquement: phlox! (Et en latin et en anglais? Phlox! Et le mot est amusant en bouche, en plus! Phlox de phlox!). Moi qui n’y connais rien mais ai soif d’apprendre, je la crois, et mieux: je l’ai laissé faire quand elle en a planté toute une rangée de jaunes qui nous feront comme une haie l’été prochain! (J’ai aussi des phlox blancs sur le côté de la maison, mais la vigne les fait disparaître ou presque…)

Comme il existe environ 65 variétés de phlox, je n’e suis pas entièrement certaine laquelle je vous présente ici. Je crois cependant qu’il s’agit d’un phlox paniculé (Phlox paniculata, Summer phlox) et il est vivace, c’est certain, car jusqu’en juillet je ne savais pas ce que produiraient ses longues tiges feuillues. Quant à savoir de quel cultivar il s’agit précisément… j’attendrai beaucoup plus savante que moi! En attendant, je note que je devrai, à la fin de l’automne, rabattre les tiges à dix centimètres du sol (et moi qui pensais me reposer un peu à l’automne…). Je note aussi que tous les sites parlent d’une culture facile: parfait!

Outre le fait que la plante souffre des sécheresses prolongées (elle semble s’en accomoder depuis une semaine, pourtant) et qu’elle est originaire de l’Amérique du Nord (mais a souvent et beaucoup été hybridée), je trouve peu de renseignements vraiment intéressants. On parle d’oïdium (ce que certains appellent le blanc), cependant (et c’est pas joli). Qu’est-ce que c’est?

un champignon de la famille des érysiphacées assez fréquent chez certains végétaux. Il se caractérise par l’apparition d’une sorte de moisissure ou d’un léger duvet blanc. (Source)

On peut apparemment guérir la plante avec… du lait! (Mais c’est l’Homme qui serait content si je lui disais que nos phlox sont atteints et qu’il doit faire un feu pour brûler les parties atteintes! Bas les pattes, l’Homme! Je m’en vais de ce pas inspecter les phlox!)

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