Ce n’est pas que je voulais parler d’elle, c’est plutôt qu’elle s’est posée sur mon écran… et y est restée, le temps que je recadre son portrait. Je l’agrandis? Elle s’approche. Re-portrait. On recommence? Même manège! Et encore une fois, puisque en recadrant la photo ci-contre, je voyais encore non pas trois, mais quatre mouches sur mon écran!
On la connaît tous, la mouche domestique (Musca domestica, house fly). Je peine à en apprendre sur elle tant on veut me proposer de pièges collants et d’insecticides pour m’en débarasser! Elle est un vecteur de ci et de ça, danger, maladie, attention, tous à vos atomiseurs! Ouin. Vivez pas à la campagne, hein, vous? Parce qu’à la campagne, les mouches domestiques, ben… on vit avec! Oui d’accord dans les maisons de ferme on verra ces serpentins autocollants jaunes (au départ…), et même ici vous trouverez des tapettes à mouche, mais y a tout de même pas de quoi devenir fous de terreur simplement parce que les mouches cherchent comme nous la chaleur de nos maisons. Tenez, ici, on peut lire:
Son corps grouille de millions de bactéries et elle en dépose souvent sur les aliments. C’est ainsi qu’elle répand d’innombrables maladies, notamment le typhus, la dysenterie, la tuberculose et la poliomyélite.
Des millions de bactéries! Au secours! Ou plutôt… attendez donc un petit instant… Alors, cette mouche qui grouille de millions de bactéries, elles vous dégoûte? Ben et vous? On estime à 10 millions le nombre de bactéries vivant sur 1 cm² de peau chez l’humain (source avec photos surprenantes (parce que pour une fois ce sont des hommes: vivent les magazines gays!))! Ah mais campagnarde, le typhus! La dysenterie! La tuberculose! La polio! Ah oui, ça fait peur. Surtout avec les épidémies de ces maladies répandues à travers le Québec par les mouches… euh… où ça? Quand ça? Votre arrière-grand-oncle serait-il mort d’un typhus… moucheté? Ben voilà, moi non plus je n’ai jamais entendu parler d’une telle réalité. On se calme donc.
Les mouches qui ont survécu dans la maison jusqu’en février semblent maintenant complètement abruties et ralenties, au point de tomber sur le dos sur le rebord de la cuisine. Des cadavres, j’en trouve fréquemment. Je sais bien qu’on ne met pas de matières animales dans le compost, mais je doute que ces quelques microgrammes fassent une différence au potager! La mouche domestique est un diptère (une espèce… parmi 134 000!):
En effet, du grec «di» (2), et ptéron (aile), les diptères se reconnaissent à la présence d’une seule paire d‘ailes. La deuxième paire d’ailes, habituellement présente chez les insectes, a régressé chez eux pour se transformer en une paire de petits organes en forme d’haltères à l’arrière des ailes qui assure la stabilité du vol. L’ablation d’un seul haltère réduit ou supprime la fonction du vol. (Source PDF)
Pour avoir existé et susbsité 65 millions d’années, elle doit bien avoir une utilité, la mouche de nos maisons. Euh… eh bien on peut parfois se servir d’elles pour la datation d’un cadavre (joyeux, je sais). À part ça, elles servent d’aliments à de nombreux oiseaux et à de petites bêtes. Si vous en savez plus sur son utilité, ça m’intéresse!
Et pourquoi vole-t-elle partout jusqu’à me rendre folle? Eh ben… y a une raison!
Chez la mouche domestique, chacune des pattes est pourvue de deux coussinets (des pulvilles) couverts de centaines de minuscules soies flexibles (de la taille du micromètre) dont la pointe est aplatie en forme de sabot qui permettent une surface de contact maximum avec n’importe quel support. L’adhérence est obtenue grâce à une substance adhésive sécrétée par les soies situées en périphérie des pulvilles produisant un effet de ventouse: les poils portent alors tout le poids du corps. Des expériences ont mis en évidence que cette substance adhésive finit par s’épuiser. Après un quart d’heure passé à courir sur une vitre, subitement, la mouche n’adhère plus à la paroi: il n’y a plus de «colle». Pour ne pas tomber, elle s’envole et va se poser sur une surface plane. (Source)
Merci de nous présenter un si joli portrait de la mouche (pour moi c’est pas la mouche à marde, pcq celle que je nomme ainsi, ben elle pique!)
Quand nous avons emménagés dans notre maison actuel, mon homme a commencé à cesser la chasse aux mouches…
Finalement, elles sont un peu achalantes, mais au moins celles-ci ne piquent pas et leur abondance marque le même temps que la diminution du nombre de bibittes qui piques (genre maringouin et autres du même lots).
Auparavant, je passais mon temps à lui dire qu’il m’énervait autant, sinon plus, à chasser les mouches que les mouches le dérangeait. Maintenant il comprend mieux. Faut dire que mon homme est un habile tueur de mouches… pas besoin de tapette, de collant ou de canette de poush-poush… Non, mon homme utilise sa main pour emprisonner et écraser l’objet volant identifié.
Pis les bactéries transportées par la pauvre mouche… On les traine déjà bien souvent!!! Tu savais que dans une vie nous sommes en contact avec environ 1 milliard de bactéries et virus à potentiel de nous rendre malade (j’ai pas parlé des gentils avec qui ont co-habite ici non plus)? Mais il faut aussi des circonstances pour développer les maladies causées par ces bestioles. Dans une vie, sur le milliard rencontré, seul une quinzaine vont nous affecté (et là j’ai pas dit à quel degré, ça peut être fort, mais souvent c’est faible!). C’est ben faite le corps quand même!!!
« C’est ben faite le corps quand même!!! »
C’est en plein ce que je me dis! Faut pas capoter! Mais bon, ma façon de voir les choses est va à l’encontre de… disons ce qui est véhiculé dans les médias. J’ai pour mon dire (hihi) qu’un enfant qui n’a pas mangé quelques poignées de terre n’a pas vécu! 🙂
Bon, ton homme, par contre… faudrait l’inscrire à une émission, du genre « Records pas Guinness mais presque! » (Ben quoi? On rirait… avec… lui! 😉
Quand il est assis, y’a toujours une tite montagne de corps qui s’accumule à côté de lui…
Il commence à se guerrir, mais parfois, il ne peut s’en empêcher.
J’ai compris l’été dernier quand j’ai vu sa mère courir après les mouches avec une tapette à mouche sur son balcon dehors!
Pis le sable dans la bouche des tout petits c’est bon tsé… pas pire que l’argile qui vende des fortune à la pharmacie avec une recette pour te la faire boire!!! Contre l’enflure des moustiques c’est génial (celle du sol dehors fait l’affaire)
Ben voilà! Dès à présent, je te cite comme autorité quand les parents me chicaneront en me voyant faire avaler de la terre à leurs enfants!
Ben quoi?
Après 2 ou 3 gastro, le système immunitaire est d’attaque!!! Fin prêt à se défendre en cas de besoin. La gastro, c’est la principale cochonnerie que les enfants vont attraper en mangeant de la terre… Pis seulement les premières fois. (ceux qui vont dans le sud et se tapent une tourista ont la même chose, hihi boire de l’eau ou manger de la terre même problème de flore inadaptée!)
Farce à part, y’a plusieurs animaux qui mange littéralement de la bouette argileuse pour contre-carré ou minimiser les effets du venin de leurs ennemis. Si ma mémoire est bonne, l’éléphant fait ça.
Sinon, ici y’a rien de mieux qu’un peu de bouette argileuse dehors contre l’enflure des piqures de moustiques.
Comme dirait certaines mamans sur certains blogs: » Vivont dangereusement… en laissant les enfants manger de la terre!!! lol »
Pareil pour la neige en passant… ça cause d’aussi belles gastro, mais c’est si bon de la tire sur la neige… et pourquoi on peut pas la manger la neige après? Va expliquer ça à un enfant!
En passant la gastro c’est problèmatique juste en cas de déhydratation. Ce qui n’arrive pas souvent. Bon c’est arrivé une fois à ma 2e, il a fallu une hospitalisation de 3 jours, mais c’est pas grave. Son système est faite depuis ce temps-là. Pis à l’hosto, ils peuvent juste la brancher sur des solutés en intra-veineux, l’enfant doit combattre la beubitte par lui-même pour s’en débarrasser.
Anecdote en passant… pour ma fille, elle avait tellement de tonus et d’énergie pour une petite cocotte de 2 ans, que l’interne qui l’a vu au triage voulait pas lui prendre de prise de sang, il a failli retourner mon chum avec ma fille. Ça fait mal une prise de sang à cet âge-là pis il voulait pas le faire pour rien… heuill, elle n’avait même plus de larme la cocotte, elle s’était vidée 2 fois en 35 minutes à la maison (tout était trempé), là elle venait d’avaler du tempra qui lui avait redonné un peu de tonus, parce qu’une demi-heure plutôt elle ne se tenait plus debout. Faut dire que son état s’était détérioré très vite (une heure ou 2). Par chance, l’infirmière était plus expérimentée et le médecin superviseur itou! Résultat de la prise de sang: mon chum s’est fait regarder gravement et dire: « y’était temps que vous arriviez hein » avec une paire de yeux… ouf… comme si on avait été un brin irresponsable. Sauf que si on s’était présenté plus tôt avec la cocotte, elle allait trop bien, on aurait poireauté à l’urgence pis ils auraient rien fait de plus que de nous dire de bien l’hydrater, ce qu’on faisait déjà et nous aurait viré de bord… Je pouvais quand même pas lui donner plus d’électrolyte aux 5 minutes que ce que je faisais!
Voilà pour mon histoire de gastro et d’hosto… Malgré tout continuons à manger de la terre et de la neige.
Pour la neige, j’avais aucune idée jusqu’à ce que Tango ait une gastro et que je lise ça en ligne. Heille: comme si je peux empêcher mon labrador polaire de manger de la neige!
Mais moi j’ai grandi les quatre pattes dans la terre, et je n’ai jamais eu de gastro de ma vie! (J’espère que le stratifié fait l’affaire, parce que je ne touche pas de bois franc en ce moment.)
Pauvre tite cocotte! Mais t’as bien raison: l’urgence, ça sert aux urgences! Qui sait ce qu’elle et l’homme auraient attrapé… dans la salle d’attente! 😉
Chez nous les enfants ont des gastro principalement entre l’âge de 1 an et 2 ans, ensuite ils sont correct. Mais la mémoire n’est pas débile entre un et 2 ans. En tout cas, moi j’ai pas beaucoup de souvenir de cette période de ma vie 😉
Ma cocotte (ma Élaine), elle a eu cette gastro débile le jour de ces 2 ans… Une chance que j’avais invité personne pour faire une belle tite fête! À l’urgence, elle a été isolée rapidement par le médecin « en chef », elle a été tranférée dans une chambre et elle est resortie 3 jours plus tard.
C’est mon chum qui est resté avec elle… Il était parti sans bagage pour lui et notre cocotte. Je suis allée lui porter tout ça le lendemain, c’est lui qui est resté à l’hôpital avec elle, moi j’allaitais notre 3e. Le plancher d’hôpital n’est pas confortable pour dormir que mon chum fait dire! (le fauteuil non plus!) Pis t’as pas ben ben le choix de rester avec un enfant de 2ans! Toute une expérience.
Non, pas beaucoup de souvenirs: mais une maman qui les a! 😉
Euh, je témoigne avec lui pour le fauteuil… et me réjouis de ne pas savoir, pour le plancher!
As-tu beaucoup de coccinelle chez vous?
Oui, et depuis la semaine passées elles se réveillent! Enfin, c’est beaucoup dire… mais elles bougent et j’en retrouve un peu partout (dans le bol de toilette (!), sur le plat que j’allais plonger dans l’eau…). Enfin, pas d’infestation, mais assez pour dire oui, j’ai pas eu le choix de le remarquer!
Ici aussi elles se réveillent depuis une ou 2 semaines… C’est pareil à chaque printemps.
J’aimais beaucoup les mignonnes coccinelles avant….
Avant que je découvre (il y a 5 ans) que ça pu un paquet de coccinelles.
Présentement, j’ai mon gars, Guylain, qui est un dompteur de coccinelle si on peut dire! Il les prend, les transporte, les fait marcher sur sur comme on fait avec une chat ou autre animal domestique. C’est cute à voir 😉
Oui, j’avais vu un truc à la télé (dans une émission style La Facture) avec une infestation et appris que ça sent le %$#! Mais on est loin de ça ici, quand même! Et quand ça arrive (je devine que le problème important c’était il y a 5 ans, pas constamment?)… combien il y en a? Ici elles sont entrées comme les mouches, pas plus.