Récemment, Chantal a testé les boulettes de hamburgers végétaliennes aux haricots noirs de La cuisine de Jean-Philippe. Le verdict ayant été positif, je les ai aussi mises au menu chez nous… et j’en referai, c’est certain. La saveur m’a rappelée les samosas que j’aime tant (mais euh… sans tout le travail: génial!). On mange de moins en moins de viande, ici, question de santé, de budget et d’intérêt. Mais on aime les burgers, alors ça prend de bonnes recettes! J’avais déjà une solution aux lentilles, mais aussi bien en avoir plus d’une. D’autant plus qu’on utilise ici du riz brun (je ne sais pas si j’en avais déjà mangé: youpi, j’adore ça!) et que le mélange se fait super facilement au robot culinaire.
Qui dit haricots noirs cuits, pour moi, dit préparation. Ah oui vous pouvez acheter une boîte de conserve, et ça sera vite réglé, sauf que ça vous aura coûté pas mal plus cher que d’avoir acheté des haricots secs, et vous resterez pris avec une boîte de conserve à laver et recycler. Et aussi, y faut y avoir pensé, à acheter cette boîte; je préfère avoir des sacs de légumineuses sèches qui m’attendent (évidemment en vrac ça serait mieux, mais on n’est pas tous en ville ni là où trouver du vrac est facile). Justement récemment j’ai lu un truc dont l’auteur(e) expliquait qu’il est plutôt ridicule de planifier la popote un repas à la fois, que c’est une perte de temps et d’énergie en plus d’une source de gaspillage; c’est aussi agir comme si la cuisine familiale était celle d’un restaurant. J’essaie de mettre en pratique l’idée inverse, entre autres en faisant cuire une ou deux légumineuses d’avance. Les pois chiches deviennent hoummos et salade, les lentilles deviennent soupe… et si j’en ai trop finalement, j’en donne aux poules ou j’en déshydrate (elles iront dans une soupe un autre jour, tiens! Les lentilles, ahem, pas les poules!). Alors l’idée de ces burgers était parfaite: une nuit j’ai fait tremper les haricots, et le lendemain je les ai égouttés pour les cuire dans une nouvelle eau, tout simplement à la mijoteuse (comme ça, pas besoin d’y repenser — et c’est parfait pour quelqu’un comme moi, qui fait 63 choses à la fois). Alors les haricots étaient déjà cuits le jour J, et la mijoteuse propre… me voyez-vous venir? Le riz brun, une tasse pour deux d’eau, dans la mijoteuse à faible intensité pour 90 à 120 minutes, merci bonsoir. Ça en fera trop pour la recette? Oui: parfait, ça sera intégré à un autre repas, ha!
Autre avantage de ces boulettes: on les cuit au four! À 350 sur une plaque huilée, dix minutes de chaque côté environ. Comme vous pouvez voir, j’ai obtenu une petite boulette pour ma fille et cinq autres plus imposantes.
Alors pour le jour des burgers, on place dans le bol d’un robot culinaire un petit oignon (je l’ai tranché et c’est le robot qui l’a haché grossièrement), 1 tasse de riz brun cuit, 1 tasse de chapelure (mon pain maison, déshydraté et réduit en miettes, évidemment), 2 tasses de haricots noirs cuits, 1 cuillerée à soupe de poudre de chili, 1 cuillerée à thé de sel, 1 cuillerée à thé de cumin, 2 cuillerées à soupe de ketchup. On vise un mélange grumeleux, mais qui se tient. Je pense que j’ai ajouté un peu d’huile végétale et un peu plus de ketchup, pour que ça se tienne mieux (j’avais probablement mis plus de haricots et de riz que requis). Et si c’est pas le côté végétalien qui vous intéresse, un oeuf liera le tout, je présume (vous verrez mon burger ci-dessous, avec du fromage: je n’ai aucune prétention végétalienne!).
La boulette est plus fragile qu’un burger fait de viande, mais pas friable. J’ai trouvé l’assaisonnement vraiment parfait selon mes goûts… mais en même temps, le mélange riz brun, haricots, oignon et chapelure pourrait être assaisonné autrement avec autant de succès (je pense à ma mère qui n’aime pas le cumin…). Bon ça y est, à force d’écrire tout ça, j’ai comme une petite envie irrépressible d’aller faire tremper des haricots, moi!
Tellement! Que ça me donne le goût d’en refaire! J’adore le cumin, moi! ici, tartiné avec du fromage à la crème liberté, c’était fameux!!
Oui moi aussi le cumin miam (j’en revenais pas que ma mère identifie ça comme LA saveur qu’elle détestait dans je-sais-plus-quelle conserve que je lui avais offerte, mais ça explique pourquoi j’étais adulte quand j’ai connu ça!). Et comme ça me rappelle les samosas, j’ai envie de virer ça en boulettes avec des pois et des carottes hachés. Hmmm c’est pas si fou comme idée! 🙂