L’hiver, on y viendra, mais le froid, c’est pour maintenant. Et brûler du bois, ça réchauffe, mais encore faut-il en avoir. Or, l’Homme bûche et fend depuis longtemps, mais c’est pas tout. Non madame! Les bûches, à ce que j’ai constaté, n’ont pas l’instinct du chat pour faire leur chemin jusqu’à la maison (c’est dommage quand même que les fous du génie génétique perdent leur temps sur les tomates au poisson et que sais-je encore, alors qu’une petite bûche avec un peu d’instinct irait si loin!). Elles restent bêtement là où on les a cordées, dans le bois (et oui, on exclut la blogueuse). Et pour les rapporter, il ne suffit pas de le souhaiter.
Eh non: il faut plutôt emprunter camion et remorque, et aller rejoindre les bûches (elles ne font rien par elles-mêmes, c’est un scandale!). Les encamionner… (Et c’est alors que la campagnarde réalisa que pitcher des bûches en tas, elle aime ça…) Les rapporter dans la grange à la maison et… repitcher pour ensuite recorder. Vous ne savez pas plus que moi ce que représente une corde de bois? L’Office de la protection du consommateur nous vient en aide (mais ça se complique vite…)!
Le résultat, à part la tranquillité qui vient de savoir que la grange est pleine de bûches, concerne nos muscles. Un seul voyage, camion et remorque pleins, doit bien prendre quatre heures de bout en bout. Nous en avons fait deux, un chaque jour de la fin de semaine, et je n’aurais pas plus en faire plus en deux jours. En fait samedi au retour j’ai fait une sieste! Malgré tout, avec quelques étirements, je m’en suis bien sortie. J’ai ça dans le sang, faut croire! Sans blague, par contre, j’ai un corps issu d’une longue lignée d’agriculteurs, et si je n’utilise pas assez régulièrement mes pauvres muscles, ils savent pourtant répondre correctement quand je leur demande un effort à l’improviste. Ouf!
Ça me rappel une époque, où on chauffait la maison au bois et je cordais 10-12 cordes de bois. C’est effectivement éreintant ! Mais quelle satisfaction quand tout est terminé! 🙂
Cette année on se relance à pas de souris dans le chauffage au bois (l’asthme de la petite est mieux contrôler, ça devrait aller pour quelques feux occasionnels) et on va essayer les bûches soient disant écologiques. (labuche.ca).
On a essayé les Écologs. C’est génial, mais au prix où reviendrait une corde…!
Bon là tu me fais peur. Combien de cordes pour passer l’hiver?
allo!
10-12 cordes c’est possible… Ca dépend de la grandeur de la maison a chauffer, de la température qui te convient et si ton bois en sec. A voir sur ta photo, tes buches n’ont pas encore été fendues et refendues et si elles ont été buchées cet été (ce que je crois) alors elles ne sont probablement pas sèches. Lorsque tu les bruleras, il y aura de la sève qui sortira par les extrémités et ton bois sera moins performant et tes feux plus difficile à allumer.
Maison grande, température à ajuster au mazout, bois sec, si si! Enfin, pas tout, mais en grande partie, et en partie fendu, en partie pas fendu. On a du tremble pour dans 3 ans, et des trucs pour l’an prochain, mais pas mal de séché, bûché l’an passé ou même l’autre (une chance qu’on a des amis qui ont un chalet dans le coin!). Dix, douze… ayayayaye…
Fiou! une chance pour toi que c’est du bois buché l’an dernier ou l’autre d’avant. Une fois fendu, le bois sèche plus rapidement aussi.
Très logique! Je vais en parler à l’Homme (c’est pas moi qui manie la hache…)!
On a ausi des arbres bûchés cette année mais qui séchaient sur place, morts, depuis des années. Y a que des avantages à connaître le terrain! 🙂