Voici l’armoise commune (Artemisia vulgaris, mugwort). Commune? Oh oui. Si commune que j’étais dans ma salle à manger à lire un livre sur le brassage (de bières, vins et boissons gazeuses) sauvage – se servant d’ingrédients naturels plutôt que de trucs du commerce – et je me demandais bien où j’en trouverais… mais à force de voir les feuilles en photo, j’ai comme… eu envie d’aller confirmer mon intuition.
Eh oui: j’en ai partout. Bah, disons en plusieurs endroits laissés volontairement sauvages. Et maintenant y a de l’armoise dans mon déshydrateur! Pas pour faire une remède contre le paludisme (elle a ces vertus!), mais pour réaliser de petits brassins sauvages cet hiver.
Je me suis dit que je n’étais pas obligée, encore l’hiver prochain, de me mordre les doigts en regrettant de ne pas avoir fait plus de provisions! Je fais donc de la prévention, oui oui oui!
Le haut du plan, bien en graines à la fin juillet:
Voici une armoise en contexte: bien plus haute que le millepertuis, plus haute que les hémérocalles, mais pas autant que les rudbeckies laciniées.