Courgettes et leçon

D’ici 2-3 jours, je vais commencer à récolter ici quelques courgettes toutes différentes (verte rayée, jaune, verte, plus ovale et vert pâle…)! La leçon: le mois de retard était dans ma tête. Mes semis étaient plus petits que d’habitude quand je les ai plantés (plus tard que d’habitude aussi), mais je leur ai donné un lit sans indésirables, plein de compost et du paillis par dessus… et voilà le retard soudainement rattrapé (et le lit si foisonnant que je vais avoir besoin de manches longues pour la récolte – sinon bonjour les dermatites!)! (Comme quoi aussi quelques jours de chaleur tropicale suffisent parfois…)

Panier de bonheur

Faudra que je vous reparle de mon abonnement aux paniers bios et locaux – j’adore! Le bouquet garni de mon premier panier est en train de devenir soupe. Parce qu’évidemment, une petite journée de semaine, je ressens le besoin d’un velouté poireau-asperge au bouillon de poulet et morille (oh que je vais y lancer mes fanes de radis aussi!)! 😉

Histoire, histoire…

C’est drôle hein. En lisant « Des anglophones ont demandé des modifications à un programme d’histoire – Ils reprochaient au programme de 3e et 4e secondaire d’être trop “centré” sur les “Canadiens français au Québec”.», j’allais dire que j’étais d’accord. Sauf que finalement ils ont demandé qu’on parle mieux et plus du Canada, et que Mordecai Richler soit ajouté aux artistes francophones (!!!). Là, pas d’accord! Mais je trouve quand même que le programme québécois d’histoire est trop axé sur le Québec. Pour placer le Québec dans le monde, il faudrait le connaître un peu, ce monde, et ce n’est pas le cas. (Je me souviens, moi, dans une version antérieure du programme, d’avoir étudié le système féodal deux fois. Mais octobre 1970, ça, c’était dans le coups optionnel seulement. Évidemment.)

(Oui c’est pour ça qu’avec ma fille j’ai commencé l’histoire en première année, qu’on a vu l’antiquité et la préhistoire et qu’on se dirige tranquillement vers le moyen âge. Ben franchement, à la fin je ne veux pas nécessairement que ma fille soit capable de tisser une ceinture fléchée, mais je veux qu’elle puisse, en parlant de ceinture fléchée, faire des liens avec les tartans écossais et expliquer comment les humains tissaient, dès la préhistoire.)