2/3 de mon ail

Enfin planté: 1 lb de mon ail, 3,5 lb de Rocambole, 2 lb de Marbled Purple Stripe et 2 lb de Purple Stripe. Reste 3,5 lb de Porcelain mais ça va attendre un peu, parce que là j’avais déjà les genoux pas heureux de courir ce matin et maintenant les bras, les épaules et le dos menacent de faire la grève… Merci aux enfants, qui m’ont laissée travailler en ne mettant à l’envers que… ma chambre. Il ne restera pas grand espace au potager numéro 2 l’an prochain… mais j’ai trouvé un maraîcher qui fait des paniers vraiment très près d’ici, alors je crois que ce sera ma solution 2019. J’ai toujours voulu essayer ça, alors pourquoi pas. Je sens, de toute façon, que je vais quand même faire plein de semis — y compris des tomates pour autrui, et sûrement beaucoup de fleurs pour ici.

La vie sans plastique

Mes amis(-pas-vus-depuis-mille-ans) Chantal Plamondon et Jay Sinha ont écrit et publié un livre qui a l’air fantastique: LIFE WITHOUT PLASTIC: The Practical Step-by-Step Guide to Avoiding Plastic to Keep Your Family and the Planet Healthy! (Ce lien-là vous mène à leur site Web qui vaut le… détour!) Et moi qui ai fui les médias sociaux, eh bien j’ai appris la parution du livre de façon anachronique, ce qui est totalement approprié: par l’entremise d’un agrégateur de fils RSS, sur le fil RSS du site Treehugger.

Une déviation qui vaut le détour

Imaginez le panneau orange qui vous indique que pour atteindre votre destination en voiture, il vous faudra faire… un détour? C’est bien ce qu’on lit au Québec: détour. Or il faudrait plutôt parler de déviation.

Je cite le blogue Linguistiquement correct, qui cite M. Robert Auclair, qui cite Robert Dubuc:

Qu’est-ce qu’un détour en français? D’après les dictionnaires, c’est un parcours qui s’écarte du chemin direct pour diverses raisons. On fait un détour pour visiter des parents ou pour apprécier les beautés d’un site ou d’un paysage. Le mot détour désigne encore les sinuosités naturelles d’un cours d’eau ou d’une route. Ex. : La rivière fait de nombreux détours.

Potage Crécy à l’autoclave

Je sais qu’il faudrait faire du potage Crécy à l’autoclave cet été, pour ma fille qui en raffole. Mais mon Homme a acheté 50 livres de carottes. Pour 18 pots de 500 ml, il faut… 8 livres de carottes. J’ai donc 18 pots qui refroidissent maintenant, et l’équivalent en 9 pots de 1 litre qui refroidissent avant d’être, eux, congelés. J’en aurais presque assez pour passer l’année. Mais le sac que mon Homme a acheté? Des carottes dites à chevreuil, donc inégales, déclassées, et… moisissantes à vue d’oeil! Quatre jours après l’achat, la transformation presse. Alors la troisième recette est en cours de transformation… et il y en aura probablement une quatrième.

Découverte BD

Découvert et adoré: la série de BD Magasin général, qui se passe dans un petit village du Québec dans les années 1920 (le site dit 1940 mais les albums que j’ai lus disaient 1920). Non seulement je me promets de lire les 9 tomes, mais je les ai commandés à ma bibliothèque locale.

Clément et le Québec, 1989-2019

L’ami Clément a fait un beau plongeon dans le temps, malgré le vertige, pour réfléchir… aux trente dernières années, oui, mais à l’avenir, surtout. Un exercice fascinant, sous la plume d’un homme de cœur, et une lecture qui fait revivre des événements et resurgir des souvenirs. Qui pousse le lecteur à réfléchir, lui aussi. Je vous en recommande la lecture!

Variété d’août

On a maintenant trois nouveaux poussins de Colombine, et Mabel Bleue aura les siens dans une semaine. Les poussins, chez nous, c’est un soap opera avec des plumes. Il s’est mis à faire plus frais? J’ai fait rôtir des légumes. Le déshydrateur roule à mi-régime – j’ai commencé les fines herbes et les tomates séchées, et je réduis en cubes séchés les bouts de fruits que mon fils laisse sans les finir. Mon fils, cet être extraordinaire qui me montre la lettre C en aimant quand j’épelle un mot avec un C pour sa soeur, qui comprend vraiment trop tout et qui est absolument libéré des couches depuis qu’il a 24 mois. Mon fils qui me raconte qu’il a vu une biche tantôt hier et qui m’énumère ce qu’il a vu au zoo, qui décide qu’on devrait promener Roxy (et qui nous mène sur le sentier), qui réussit à se laisser raisonner quand il se fâche. Ah, mon fils! Et ma fille? Avec ma fille, on a recommencé l’apprentissage en famille, et elle prend goût aux choix que j’ai faits. Mieux encore, elle sait faire des liens entre un livre d’Histoire du monde que je lui lis et ses connaissances existantes, tirées de livres et de films. Ma fille qui prend goût, aussi, aux documentaires sur les animaux, et en redemande. Ma fille qui rêve d’une belle fête pour son anniversaire cet automne. Et moi? Je pense aux conserves. Ce sera simple: potage Crécy pour ma miss, tomates, betteraves s’il le faut (je dois vérifier les stocks!) et relish de courgettes. J’ai mille choses à faire, évidemment, mais mon anniversaire approche aussi, et donc j’ai la tête à l’oubli, à la réflexion. Éparpilli, éparpillons…

Merlitons

Ce matin, les enfants et moi avons assisté au tout premier envol du troisième bébé merle de la deuxième couvée. Moment magique! Et trois instants plus tard je démarrais un lavage en espérant utilise rma corde à linge une fois cet été, heille! (Avant qu’ils re-pondent une troisième couvée!) Mais c’est vraiment dans l’air cet été: à deux nids de ma Colombine qui couve ses deuxièmes poussins de l’été j’ai… Mabel Bleue, la marans bleue, qui couve elle aussi! Ayayayaye!