13 juin: céleris

Aujourd’hui j’ai pu planter 6 plants de céleri et 6 de céleri-rave (c’est pas parce que j’en ai jamais mangé que je m’empêche d’acheter des graines et de partir des semis!). Et comme j’ai calcul qu’il restait pa smal d’espace au potager 2, j’ai parti 2 rangs de chou frisé White Russian, 2 de Lacinato et 2 de Black Magic (trois couleurs de chou frisé, yé!). Aussi, entre les lyciets, j’ai ajouté des bettes à carde Fordhook Giant. Et j’ai semé 6 ricins (vert et rouge) ici et là. Je prévois planter mes cucurbitacées vendredi, et mon basilic aussi. D’ici deux semaines, je vais semer à l’intérieur des choux (surtout de Bruxelles), qui iront là où je récolterai mon ail le temps venu. C’est donc vendredi que je saurai s’il me reste de l’espace!

Début de plantation des tomates

Bon ben c’est parti. J’ai choisi de croire cet article et donc que mes tomates seront heureuses même avec quelques heures de fraîcheur au cours des prochaines nuits. J’en ai 24 pots de plantés (soit 46 plants) et les autres 48 pots sont placés mais pas encore plantés (on verra ce que je peux faire plus tard aujourd’hui). Mes tables dehors sont prêtes à acclimater les piments et les aubergines (mais je ne sais pas si j’ai l’énergie pour tout sortir ça aujourd’hui; ça ira peut-être à demain). Bien hâte de vous montrer ma stratégie pour les tuteurs (pour 40-44 pots, du moins) cette année! Mais là je ne sais pas ce que je vais mettre… dans le reste du potager numéro 2! Hahahahahaha, c’est pas que j’ai trop de place, mais c’est que les cucurbitacées y étaient l’an passé alors vaudrait mieux les mettre ailleurs… hmmm pas évident! (Je pensais mettre les piments au potager 1 mais je vais peut-être changer d’idée…)


Plus tard: J’ai finalement réussi à mettre 6 plants (4 pots) de plus en terre et à sortir tout ce qui était piment et aubergine. Il ne reste plus à l’intérieur que le basilic, le céleri et le céleri-rave. Et les futurs camerisiers!

Morelles, millepertuis, camomille

On annonce encore deux nuits (mardi et mercredi) à 7 degrés, alors les tomates sont vachement bien acclimatées… mais passeront ces nuits-là à l’abri, tant pis. Mes plants sotn trop beaux, trop verts, trop grands, trop aimés, pour que je les risque par ma hâte (et croyez-moi, de la hâte, j’en ai!). Alors à jeudi, le début de leur plantation en pleine terre… et à jeudi, le début d’acclimatation des tonnes de piments, des aubergines, des melons, courges, courgettes et concombres… Cette année, c’est long longtemps. Mais bon, n’en pouvant plus, j’ai quand même planté ce matin mes semis de millepertuis, de grande camomille et de morelles Sunberry (bien acclimatées et collées sur la maison, je fais le pari qu’elles survivront bien aux nuits fraîches, et sinon je mettre autre chose à leur place, na!). Maintenant si on pouvait avoir de la vraie pluie… (on a eu que des gouttes et UN orage ici depuis au moins trois semaines…!).

Victoire temporaire

BON! Ben j’ai pu enfin finir de désherber mon potager numéro 2 (faudrait que je repasse au potager numéro 1 et que je rajoute plus de paillis, mais encore une fois je n’en ai plus!), et tout est soit semé, soit paillé. OUF. Semé mes dernières graines de radis Easter Egg (j’ai des Cherry belle qui s’en viennent), quelques tétragones (pas tout encore) et de la laitue Tango.

Et j’ai compté 120 plants d’ail semé en 2017, plus 8 énormes laissés en place l’an passé, et le reste du laissé-en-place qui est beau aussi, je ne l’ai pas compté. Aussi, 5e récolte d’asperges. Ce sont de minirécoltes mais ça finit par en faire assez pour manger ce soir!

Enfin les haricots

Enfin pu semer mes haricots dans deux nouveaux longs lits faits par l’Homme et remplis par moua: Eva, Emerite, Isabel, Neckargold et Scarlet Runner. Avec des capucines aux bouts des quatre treillis et des soucis tout le tour de tout ça. Sous l’humidité étouffante avec des nuages qui me narguent, tonnent et vont éclater juste à côté, jamais sur nous, et des mouches uqi adorent les environs du terreau nouvellement installé.

Ça avance…

Oui ça avance, mais maudit que j’ai mal à la tête. Les tomates vont passer leur première nuit dehors, mais pas moyen de les planter quand on annonce 6 degrés (!) dans la nuit de samedi. (C’est que j’ai autre chose à acclimater, moilà!) Aujourd’hui, planté: des cosmos et un argousier mâle. Semé: carottes Yellowstone, betteraves Merlin et 3-root grex, millet (en barrière anti-chiendent) et soucis. Tout ça sur du nouvellement désherbé, en plein soleil cuisant et sous les assauts des mouches. Malade et entre deux mandats de boulot. Si j’étais pas aussi migraineuse et fatiguée, je serais fière de moi. Demain les tomates semées et cultivées jusqu’à maintenant pour une amie partiront et je pourrai éteindre, temporairement au moins, quelques fluorescents.

Déclaration… de quoi, au juste ?

Je ne sais pas si les non-langagiers comprennent à quel point il est terrible que l’Office québécois de la langue française ne fasse plus son travail, n’offre plus aux langagiers (et aux Québécois en général!) un service valable, que son Grand dictionnaire terminologique ne puisse plus servir d’outil de référence. Pour moi, c’est épouvantable. J’ai perdu un outil crucial. Je ne peux plus m’en servir comme d’une bible, il ne peut plus me servir à justifier mes choix linguistiques. L’exemple le plus récent (et il est éloquent!) que j’en ai : la déclaration… d’impôts (sic!). Je cite Linguistiquement correct :

Comme plus rien ne m’étonne en ce qui concerne le GDT, c’est sans surprise que j’ai découvert que déclaration d’impôts fait partie des « termes privilégiés » par l’OQLF. C’est un exemple de plus du virage lexicographique du GDT aux dépens d’une orientation proprement terminologique : c’est ce qui a été dénoncé par d’anciens terminologues de l’OQLF dans le manifeste Au-delà des mots, les termes. Le GDT enregistre un usage critiqué même si, dans ce cas-ci, il va à l’encontre des pratiques administratives et du terme utilisé dans la loi.

[…]

Un autre membre de l’Asulf, M. André Breton, m’a transmis la fiche de la banque Termium (Bureau de la traduction, Ottawa) qui, ce n’est pas la première fois, contredit la position de l’OQLF : « déclaration d’impôt sur le revenu; déclaration d’impôt : ces termes ne doivent plus être utilisés ». On ajoute que l’Agence du revenu du Canada a uniformisé le terme déclaration de revenus.

Qu’on dise entre nous faire ses impôts, ça ne m’inquiète pas. Mais quand on l’écrit, quand on en parle de façon officielle… il faut avoir un outil auquel se fier, pour faire le bon choix terminologique! Un outil québécois pour une réalité québécoise! Heureusement que Termium est là. Mais quand même…!

Retard et acclimatation

Je suis en retard, mais je suis aussi sinusitée quelque chose de rare (jusqu’à en avoir mal aux dents terriblement). Quoiqu’il en soit j’ai enfin commencé à acclimater mes 72 pots de plants de tomates, et j’ai compté là-dedans 123 plants, rien de moins. Le 2e potager est désherbé aux 3/4 au moins, mais là on manque de paillis. J’ai plein de trucs à re-semer, les graines ayant sans doute manqué d’humidité (mea culpa, mais tsé…! La pluie, ça se pourrait-ti, des fois, aussi?). Je me traîne mais j’avance quand même. Une chance que mes enfants sont serviables, enthousiastes et trrrrrès gentils!