L’automne qui commence sera ma première saison entière en Alberta. Ou plutôt… ce sera ma première saison hors du Québec, point. J’entendais à la Première chaîne que les couleurs automnales se font attendre au Québec. Ici, les arbres virent… surtout au jaune (ça manque d’érables!). Mais dans mon quartier, ce n’est pas uniforme: mon pommier reste bien vert, tandis que certains arbres sont déjà dépouillés. Les gens ont beaucoup de conifères sur leurs terrains, aussi (ici, il y a une belle épinette bleue): une petite différence, mais que je remarque avec le changement de saison.
J’attends mon permis de conduire albertain (ayant en main un document temporaire en attendant), qui me permettra d’aller chercher nos cartes d’assurance-maladie albertaines. Il restera mon véhicule à faire inspecter et réimmatriculer. Côté administratif, ça bouclera le nécessaire urgent (il faut boucler ça dans les trois mois de l’arrivée). Les routines des promenades de la chienne, de l’école-maison, du travail, des repas s’ajoutent aux progrès (lents, mais réels) côté emménagement et aux récoltes (les enfants et moi avons passé un après-midi à cueillir nos pommes!) et transformations (je reste moi, quoi).
Entre les chats (dont une seule, Zia, avait vécu avec des chiens auparavant) et Kalle (qui n’avait jamais cohabité avec un chat), les choses s’améliorent tranquillement. Dans ma tête, le syndrome du débarquement continue de tout faire tanguer. Au potager, on a annoncé un gel hier, et j’ai récolté les mini pâtissons et les tomates, jusqu’aux plus vertes. Finalement, même la branche de basilic restée en terre a survécu. J’en conclus qu’une cour clôturée (en tout cas la nôtre) crée un micro-climat, et je ne m’en plaindrai pas! (Risque de gel encore ce soir: on verra!)