Basket

Voici le cadeau d’anniversaire qu’a reçu cette année le Coco. Oh oui, le panier est beau. (Malheureusement pour le moment il attend dans la grange, car il nous faut quelques centaines de livres de sable pour remplir la base et que… ben… j’sais pas encore où ni comment acheter une cargaison de sable!) Et à trois mètres, il est à la hauteur réglementaire. (Re-malheureusement, Coco le fanatique de basketball n’a pas touché à son ballon ni au panier de l’été…)

Si les cours d’éducation physique de mon enfance et de mon adolescence m’ont presqu’absolument dégoûtée du sport organisé, j’ai tout de même eu une prof, une année, qui a sauvé le basketball pour moi. Plutôt que de former des équipes de toutes les forces mélangées, elle avait divisé la classe en six et formé deux équipes de niveau A, B et C, qui jouaient les unes contre les autres (elle nous avait aussi expliqué les règles, ce qui n’a pas trop été le cas du grand prof costaud qui nous forçait à jouer au maudit flag football sans que j’aie compris quoi que ce soit… plusieurs années de suite!). Oui bien sûr j’étais dans une des équipes C. Mais justement, j’y étais bonne tout d’un coup, parce que ne jouant ni contre ni avec des fanatiques passionnés et talentueux. C’est comme ÇA qu’on donne le goût du sport! Pas en filmant les maladresses des élèves en gymnastique pour les visionner tout le monde ensemble et critiquer, et pas en transformant le cours d’éducation physique en séance d’humiliation à répétition. Énéwé. Merci donc à cette prof que j’ai eue, car une fois la base remplie de sable, si vous me mettez au défi, je ne dirai peut-être pas non (je ne vous battrai pas non plus, mais au moins je pourrai en rire)! Et en ayant le panier chez moi, pas de chance d’être laissée de côté à la formation des équipes (sinon? Dehors!).

Dans mon monde imaginaire, futur et idéal, nous aurons un jour une plateforme pour le panier. Un terrain de basket, quoi. Oui, je suis prête à sacrifier un bout de terrain au sport. Moi. C’est pas demain la veille, mais…!