Bernaches

Je commence déjà à me répéter. Je vous ai parlé de la légende des colibris qui voyagent par bernache express, du départ des oies et des bernaches et du fait que Saint-Barthélémy, tout proche d’ici, est un excellent endroit pour les observer. Ce printemps a été un peu différent. Tout est un peu en retard côté floraison et production de bourgeons, et les inondations épouvantables qu’ont vécu d’autres régions ont mené pas loin d’ici à une crue impressionnante du lac Saint-Pierre, qui s’est retrouvé voisin immédiat de l’autoroute. Les bernaches qu’on a l’habitude de voir dans les terres inondables ont préféré aller ailleurs, en périphérie, dans d’autres champs, pour trouver leur nourriture, si cruciale au reste de la migration. Et au lieu de passer au dessus de nos têtes par milliers, les bernaches passent, me semble-t-il, en groupes plus petits, et avec un peu de retard. Il en reste encore aux environs, dans les champs. Des oies blanches aussi. Pendant ce temps, ma deuxième vague de tulipes fleurit (et je planifie en ajouter des tonnes!).

Pour marque-pages : Permaliens.

2 réponses à Bernaches

  1. lyne dit :

    C’est vrai qu’on en a vu moins cette année.
    Par contre j’en ai vu un très grand nombre dans un champs de mais en allant vers St-Tite.C’était la 1ère fois que j’en voyais là et pourtant ça fait 32 ans que je passe par là quelques fois par semaine.
    Elles y étaient à Pâques et il y en avait encore plusieurs vendredi passé.
    Une cliente de l’Homme(qui est maçon) lui a dit qu’on était en retard d’une lune.Mais ça m’fais une belle jambe car je ne connais rien du sujet….???

    • vieux bandit dit :

      Ici (http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2011/04/25/001-saison-oies-baie-du-febvre.shtml) on dit que les oies sont restées plus longtemps que d’habitude à Baie-du-Fèbvre… sauf qu’ensuite on parle du peu d’eau dans les bassins (ça devait être avant le dégel et la crue, ça!) et du peu de neige tombé cet hiver, et là… je décroche. On est de l’autre côté du fleuve, c’est vrai, mais de la neige, ici, j’en ai eu assez et beaucoup, merci!

      Je croyais (parce que j’allais toujours les observer aux mêmes endroits, sans doute) que les jolies avaient leurs habitudes et leurs champs de prédilection, mais il faut croire qu’elles s’adaptent aussi au besoin! Dans le champ où je promène Tango j’en ai vu des centaines l’an passé et aucune cette année!

      En retard d’une lune… je pense que c’est plus facile à dire (surtout à un homme!) que… en retard d’un cycle menstruel! Hahahahaha!