Ça doit bien faire quinze ans que je l’ai reçu en cadeau, ce beurrier breton (on dit aussi beurrier à l’eau, beurrier normand, cloche de beurre, pot à beurre breton…), et comme je suis maintenant une grande fille, je peux maintenant l’utiliser quotidiennement. C’est que voilà, pour profiter de sa magie, il faut veiller à en changer l’eau tous les jours, faute de quoi on fait rancir notre trésor et on se décourage du beurrier (pourtant nullement fautif) pendant des mois à la fois. Mais de quoi tu parles, Campagnarde? Ah! Voilà! C’est que ce beurrier est magique, en effet! Il permet de garder au beurre une consistance parfaite en tout temps! Il suffit de remplir le couvercle de beurre, et la base d’eau froide, et c’est tout: le beurre reste mou sans couler partout sur le comptoir!
Quant à mon problème de beurre rance, la Banlieusarde m’apprend que c’est peut-être une question de beurre non salé (mais je veux vite ajouter: ET d’eau pas changée!) J’ai beau avoir grandi avec du beurre salé, maintenant je n’en achète plus jamais (ouache). J’ai complètement changé ma préférence et mes habitudes un soir (ancien!) de Beaujolais nouveau, quand je suis arrivée chez moi et que le coloc français et son ami français aussi m’ont offert vin, baguette, rosette de Lyon et beurre sans sel. J’avais eu une mauvaise journée… la soirée alla autrement, et mon beurre changea… définitivement!
Maintenant… suffit de laisser le beurrier là où je le vois, pour ne jamais oublier de changer son eau!
Pis quand on fait son propre beurre (non salé) ben une fois le gros du babeurre égoutté, vaut mieux rincer les flocon de beurre avec de l’eau froide jusqu’à ce qu’elle devienne limpide.
Une fois l’eau égouttée, on « pétrit » le beurre pour finir d’en extraire l’eau.
Le tout rancit beaucoup moins vite ainsi.
Du beurre rance… c’est une des choses que je trouve épouvantables. Comme le lait (pasteurisé évidemment) en mottons. Pas capable. Ça me traumatise!
Et le demi-sel? C’est ce qu’on prend chez nous. Ça fait autant pour la pâtisserie que pour les toasts… et c’est surtout un excellent compromis entre ma préférence pour le non-salé et celle de monsieur pour le salé. 😉
C’est un joli objet que ce beurrier breton. Je savais qu’il fallait y mettre du beurre, mais sinon, je n’y connaissais rien. Un autre petit bidule pour encombrer ma cuisine prochainement, peut-être?
Je suis plutôt dictatoriale en ma cuisine. Le sel oui. Dans le beurre, non. Point à la ligne! 🙂
Ça encombre pas, Marmotte! Pas si tu remplaces un beurrier! (Ou, das mon cas, une livre de beurre en train de fondre sur le comptoir… charmant!)