C’est bien beau la campagne, mais quand l’hiver s’éternise, il faut parfois en sortir. D’autant plus quand on se rend compte qu’on élève un brin de fol’avoine qui ne sort pas de sa contrée toute de rangs bien bien souvent. À preuves… elle a trippé au max de voir autant de… pylônes. Elle ne comprenait pas qu’il puisse exister AUTANT de feux rouges. Et à Montréal-Est, en plein coeur du pays des raffineries, ma fille s’est exclamée qu’elle voyait… beaucoup de silos!
[Paragraphe de confession. Jeune adulte, j’étais amie du Biodôme. Et j’y allais souvent. Souvent seule aussi, mais sou-vent. J’adore le Biodôme. J’a-do-re le Biodôme.]
Bref, voici un petit aperçu, pour le plaisir, d’une belle matinée avec des amies. Et même si mon souvenir exagérait l’humidité et la chaleur de la forêt tropicale, mon objectif, lui, a eu de la misère à capter cet ibis.
Monsieur la loutre. Ne demandez pas comment je sais… le monsieur était assez fier de son anatomie, merci.
Déjà endormi je le trouvais mignon…
Et là quand on est venu le nourrir… oh!
Pas eu le temps de le photographier trop, le raton, car ma fille revenait en courant pour me dire que le lynx était là, le lynx maman, le lynx!
Elle dit qu’on a des poissons chez nous (euh… quelques barbottes?), mais quand même, hein, ça impressionne!
Moi j’adore les canards, mais pour ma fille, c’était du déjà vu. Au moins c’est vrai: on voit des canards chez nous.
Mais comme toujours, moi je craque pour les macareux moines (qui me font m’ennuyer de la Côte Nord et de la Minganie, c’est pas possible!), les petits pingouins et les manchots.
Les puces avaient encore de l’énergie à revendre. Même après le diner. Les adultes pensaient que l’après-midi tirait à sa fin… même pas! [Alors, le Biodôme, monsieur Bilodeau, on y retourne ou on y retourne pas? On y retourne!]